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Moi, si je veux parler, c’est afin que la haine Ait le tambour des sons pour scander ses leçons Aux confins de Pologne, existe une géhenne Dont le nom siffle et souffle une affreuse chanson. Auschwitz ! Auschwitz ! Ô syllabes sanglantes ! Ici l’on vit, ici l’on meurt à petit feu. On appelle cela l’extermination lente. Une part de nos cœurs y périt peu à peu Limites de la faim, limites de la force : Ni le Christ n’a connu ce terrible chemin Ni cet interminable et déchirant divorce De l’âme humaine avec l’univers inhumain… Puisque je ne pourrais...

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