LE CHE (08/10/2017)
« Soyons réalistes, exigeons l’impossible » « Nous pouvons douter de tout, sauf de notre devoir d’être toujours au côté des humiliés qui luttent »
16 Juin 1928 à Rosario, Argentine - 9 Octobre1967 à Higuera, Bolivie
Le CHE c'est aujourd'hui encore un mythe et un symbole pour des millions de personnes dans le monde. En Amérique latine où près de la moitié des habitants vivent dans la pauvreté selon les derniers chiffres des instituts, où l'inégalité règne, où les dictatures placées sous le contrôle direct des Etats Unis guettent, où le pouvoir de l'argent veut tout contrôler le CHE, même disparu depuis près de 50 ans est toujours vivant.
Ernesto Guevara gardera de son origine argentine le «Che» accolé plus tard à son nom et sous lequel il se fera connaître dans le monde entier. Son adolescence se déroule sans fait particulièrement marquant, sinon qu’en butte à un asthme chronique. Il décide de s’inscrire à la faculté de médecine et s’intéresse de plus en plus aux problèmes économiques et sociaux.
LES GRANDES DATES
-1954, au Guatemala, où il assiste à la tentative réformiste du colonel Jacobo Arbenz. L’expérience se solde par un sanglant échec, en raison de l’intervention de la C.I.A.
-1956, il est à Mexico où il fréquente les exilés politiques. Il rencontre Fidel Castro arrive lui aussi à Mexico. Il le suivra dans sa lutte pour la libération de Cuba. Il se trouve parmi les douze hommes qui, débarqués du Granma, échappent au massacre et trouvent refuge dans la sierra Maestra. C’est ensuite l’aventure des guérilleros, la marche sur la capitale
-1959, c’est le triomphe de la révolution cubaine au début de l’année. Guevara commence par être directeur de la Banque nationale, puis ministre de l’Industrie. Il voyage beaucoup: se faisant le porte-parole des pays du Tiers Monde aux Nations unies, il participe à de nombreuses conférences, se rend en Union soviétique, en Afrique et en Asie
-1966, il n’assiste pas à la Conférence tricontinentale des mouvements révolutionnaires du Tiers Monde qui se tient à La Havane, mais son message est interprété comme un appel à l’unité et à la lutte. Son départ demeure entouré d’un certain mystère
-1967, un foyer de guérilla a fait son apparition en Bolivie. L’armée bolivienne, aidée par des conseillers américains, ne laisse par le moindre répit au petit groupe de rebelles, une partie des combattants est décimée le 31 août à Vado del Yeso, l’ultime bataille se livre le 8 octobre à Quebrada del Yuro, le «Che» est capturé. Le lendemain, il est exécuté à Higuera à 13 h.
Dans sa dernière lettre écrite à ses quatre enfants, Hildita, Aleidita, Camillo et Ernesto le Che disait : "Si un jour vous avez à lire cette lettre, c'est que je ne serai plus parmi vous...Votre père a été un homme qui agit comme il pense, et qui sans aucun doute a été fidèle à ses convictions. Devenez révolutionnaire. Etudiez beaucoup pour maîtriser la technique qui permet de dominer la nature. N'oubliez pas que la révolution est ce qu'il de plus important et que chacun de nous, tout seul, ne vaut rien. Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre coeur n'importe quelle injustice commise contre n'importe qui, où que ce soit dans le monde. C'est la plus belle qualité d'un révolutionnaire."
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