15 MAI 1948 - La Nakba - (la catastrophe)
14/05/2018
La Nakba, la catastrophe palestinienne qui désigne les massacres, les expulsions et l’exode subis entre 1947 et 1951 qui ont précédé et accompagné la proclamation de l’État d’Israël.
"La Nakba (catastrophe) n’est pas un évènement, mais un processus qui continue aujourd’hui : l’expulsion des Palestiniens de leur terre.
L'exode palestinien de 1948 fait référence à l'exode de la population arabe palestinienne qui se produisit pendant la guerre israélo-arabe de 1948. L'événement est commémoré dans la mémoire collective palestinienne en tant que Nakba « désastre » ou « catastrophe »).
Durant cette guerre, approximativement 700 000 Arabes palestiniens fuient de leurs villes et villages. Ils se voient de manière générale refuser le droit au retour à la suite du refus d'Israël d'appliquer les accords de paix.
Le 11 décembre 1948 dans sa résolution 194 l’assemblée générale de l’ONU décide qu’il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent, de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible ...
Approximativement 400 villages arabes sont abandonnés, évacués ou détruits. Leurs descendants sont aujourd'hui plus de 5 millions de réfugiés palestiniens.
Le 15 mai 1948, la Palestine est rayée des cartes au lendemain de la proclamation de l’Etat d’Israël que la communauté internationale s’est empressée de reconnaître.
Dans les mois qui ont précédé et suivi ce jour funeste, des centaines de villes et villages palestiniens furent détruits par les forces armées sionistes, forçant deux tiers de la population palestinienne à prendre la route de l’exil.
La Nakba (catastrophe) palestinienne n’est pas juste une période révolue, c’est une entreprise systématique de déracinement des Palestiniens de leur terre et de répression pour les priver de toute expression politique propre.
La colonisation est continue en Cisjordanie et l’épuration ethnique se poursuit à Jérusalem ou dans le Naqab (Néguev).
Elle se poursuit avec le blocus inhumain et des bombardements que les habitants de Gaza subissent depuis plusieurs années.
Le mur qui défigure la Palestine, prive les Palestiniens de leurs terres et participant à la ghettoïsation de régions entières.
Plusieurs générations se sont succédées, mais la mémoire palestinienne n’en reste pas moins vive, et la jeunesse palestinienne est aujourd’hui marquée dans sa chair et dans son sang par un désir de résistance, de retour et de libération.
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