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28/10/2017

LENINE - BIOGRAPHIE

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Dans une société fondée sur le pouvoir de l'argent, tandis que quelques poignées de riches ne savent être que des parasites, il ne peut y avoir de "liberté", réelle et véritable.”

Oulianovsk le 22 avril 1870 - Gorki 21 janvier 1924

Lénine a notamment participé à la révolution russe (1917), mettant ainsi définitivement fin au régime tsariste. Il est le fondateur du Parti communiste soviétique, qu'il a dirigé de 1912 jusqu'en 1922. Il a été également le dirigeant de l'URSS du 6 juillet 1923 jusqu'à sa mort, le 21 janvier 1924.

LES GRANDES DATES

-1887, son frère aîné est pendu pour avoir participé. Après des études de Droit, il commence une courte carrière d'avocat à Samara (une ville de Russie).

Pendant ses études de droit qui lui permette de devenir avocat, il découvre les idées de Karl Marx et milite pour les idées socialistes. Il est arrêté et envoyé en prison en Sibérie

-1900, Il est libéré et voyage en Europe, publie un journal marxiste (Iskra) et devient un membre important du Parti ouvrier social-démocrate de Russie. Il rencontre pendant ses voyages d'autres militants dont Léon Trotsky ou l'allemande Rosa Luxemburg

-1903, il créé le parti Bolcheviks («la majorité»), qu’il dirige

-1914, les bolcheviks prennent position contre la guerre, les travailleurs de tous les pays devraient s'unir plutôt que de se battre pour le profit de leurs dirigeants. Pendant la Première Guerre mondiale, il vit dans les grandes villes comme Londres, Paris et Genève.

-1917, Révolution de février ; le tsar Nicolas II doit abdiquer. En avril, Lénine est de retour en Russie. Il s'oppose au gouvernement provisoire, exige une « paix immédiate », la « terre aux paysans » et le pouvoir aux soviets. En octobre 1917, une révolution bolchevique, menée notamment par Lénine et Léon Trotsky, prend le pouvoir

-1918, février, Lénine signe avec l'Allemagne le traité de Brest-Litovsk qui met fin à la guerre, mais la Russie perd une grande partie de son territoire. Une guerre civile oppose alors les « Russes blancs » aux « Rouges » (les communistes) qui créent l'Armée rouge

-1921, le gouvernement adopte la Nouvelle politique économique (NEP). L'initiative privée est autorisée, mais les usines et les grandes industries sont la propriété de l'État

-1922, l'Union des républiques socialistes soviétiques (U.R.S.S.) est proclamée. Lénine est le dirigeant de l'U.R.S.S. jusqu'à sa mort.

-1923, victoire finale des Rouges

Lénine se battit inlassablement pour ce qu’il croyait être juste. Par-dessus tout il joua un rôle clé dans le fait de rendre possible la Révolution russe d’octobre 1917. La Révolution russe ouvrit la possibilité d’un autre monde – un monde où la production serait faite pour le besoin humain et non pour le profit, un monde où ceux qui travaillent, et non ceux qui possèdent, prendraient les décisions, un monde dans lequel les êtres humains de toutes couleurs et nations coopéreraient plutôt que de se battre.

12/10/2017

Monde Thomas Sankara, une révolution africaine assassinée

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Le 15 octobre 1987, à Ouagadougou, une expérience révolutionnaire exaltante prenait fin dans le vacarme des kalachnikovs. Le président du Burkina Faso, Thomas Sankara, était assassiné avec douze de ses compagnons. Trente après, son héritage est toujours vivant.

Il refusait de voir l’Afrique croupir dans la condition d’« arrière-monde d’un Occident repu ». Cet engagement lui a coûté la vie. Le 15 octobre 1987, lors du coup d’État perpétré par son « frère » Blaise Compaoré, le président du Burkina Faso, Thomas Sankara, était assassiné par un commando de militaires du régiment de la sécurité présidentielle.

Sur le certificat de décès officiel de cet homme de 37 ans qui redoutait, quelques semaines auparavant, « une mort violente », on peut lire cette invraisemblable mention : « mort naturelle ». Dans le fracas des kalachnikovs, un nom, encore un, venait s’ajouter à la longue liste des révolutionnaires d’Afrique éliminés avec la complicité des capitales occidentales : Patrice Lumumba au Congo, le combattant de l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert Amilcar Cabral, Ruben Um Nyobé, Félix Moumié et Ernest Ouandié au Cameroun, l’opposant marocain Mehdi Ben Barka et tant d’autres… Thomas Sankara était lucide sur toutes ces possibilités anéanties. « Une fois qu’on l’a accepté, ce n’est plus qu’une question de temps. Cela viendra aujourd’hui ou demain », prédisait-il.

BIOGRAPHIE

Thomas Sankara, né le à Yako en Haute-Volta et mort assassiné le à Ouagadougou au Burkina Faso, est un homme d'État anti-impérialiste, panafricaniste et tiers-mondiste voltaïque, puis burkinabè1,2,3,4, chef de l’État de la République de Haute-Volta rebaptisée Burkina Faso, de 1983 à 1987.

Il est le président du pays durant la période de la première révolution burkinabè du au 15 octobre 1987, qu'il finit par totalement incarner. Durant ces quatre années, il mène à marche forcée, et y compris en recourant à la répression de certains syndicats ou organisations politiques rivales, une politique d'émancipation nationale (qui passe par exemple par le changement du nom de Haute-Volta issu de la colonisation en un nom issu de la tradition africaine : Burkina Faso, qui est un mélange de moré et de dioula et signifie Pays des hommes intègres), de développement du pays, de lutte contre la corruption ou encore de libération des femmes.

Issu d'une famille catholique, Thomas Sankara était un « Peul-Mossi ». Son père était un ancien combattant et prisonnier de guerre de la Seconde Guerre mondiale. Il a fait ses études secondaires à Bobo-Dioulasso, deuxième ville du pays. Il a suivi une formation d'officier à Madagascar et devint en 1976 commandant du centre de commando de Pô. La même année, il fait la connaissance de Blaise Compaoré avec lequel il formera le Regroupement des officiers communistes (ROC) dont les autres membres les plus connus sont Henri Zongo et Jean-Baptiste Boukary Lingani.

En septembre 1981, il devient secrétaire d'État à l'information dans le gouvernement du colonel Saye Zerbo. Il démissionnera le 21 avril 1982, déclarant « Malheur à ceux qui baillonnent le peuple ! »

Le 7 novembre 1982, un nouveau coup d'État portait au pouvoir le médecin militaire Jean-Baptiste Ouédraogo. Sankara devint premier ministre en janvier 1983, mais fut limogé et mis aux arrêts le 17 mai, après une visite de Guy Penne, conseiller de François Mitterrand.

Un nouveau coup d'État, le 4 aout 1983 place Thomas Sankara à la présidence. Il définit son programme comme anti-impérialiste, en particulier dans son «Discours d'orientation politique», écrit par Valère Somé. Son gouvernement retira aux chefs traditionnels les pouvoirs féodaux qu'ils continuaient d'exercer. Il créa les CDR (Comités de défense de la révolution), qui eurent toutefois tendance à se comporter en milice révolutionnaire faisant parfois régner une terreur peu conforme aux objectifs de lutte contre la corruption.

Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara fut assassiné lors d'un coup d'État organisé par celui qui était considéré comme son frère, Blaise Compaoré. Plusieurs jours plus tard, il fut déclaré «décédé de mort naturelle» par un médecin militaire. L'absence de tout procès ou de toute enquête de la part du gouvernement burkinabè a été condamnée en 2006 par le Comité des droits de l’homme des Nations unies.

Son souvenir reste vivace dans la jeunesse burkinabé mais aussi plus généralement en Afrique, qui en a fait une icône, un « Che Guevara » africain, aux côtés notamment de Patrice Lumumba.

Sources : l'Humanité, Wikipédia, Je suis mort

12:54 Publié dans Biographie, Révolution | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : thomas sankara, burkina faso, révolution | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook |

08/10/2017

LE CHE

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« Soyons réalistes, exigeons l’impossible » « Nous pouvons douter de tout, sauf de notre devoir d’être toujours au côté des humiliés qui luttent »

16 Juin 1928 à Rosario, Argentine - 9 Octobre1967 à Higuera, Bolivie

Le CHE c'est aujourd'hui encore un mythe et un symbole pour des millions de personnes dans le monde. En Amérique latine où près de la moitié des habitants vivent dans la pauvreté selon les derniers chiffres des instituts, où l'inégalité règne, où les dictatures placées sous le contrôle direct des Etats Unis guettent, où le pouvoir de l'argent veut tout contrôler le CHE, même disparu depuis près de 50 ans est toujours vivant.

Ernesto Guevara gardera de son origine argentine le «Che» accolé plus tard à son nom et sous lequel il se fera connaître dans le monde entier. Son adolescence se déroule sans fait particulièrement marquant, sinon qu’en butte à un asthme chronique. Il décide de s’inscrire à la faculté de médecine et s’intéresse de plus en plus aux problèmes économiques et sociaux.

LES GRANDES DATES

-1954, au Guatemala, où il assiste à la tentative réformiste du colonel Jacobo Arbenz. L’expérience se solde par un sanglant échec, en raison de l’intervention de la C.I.A.

-1956, il est à Mexico où il fréquente les exilés politiques. Il rencontre Fidel Castro arrive lui aussi à Mexico. Il le suivra dans sa lutte pour la libération de Cuba. Il se trouve parmi les douze hommes qui, débarqués du Granma, échappent au massacre et trouvent refuge dans la sierra Maestra. C’est ensuite l’aventure des guérilleros, la marche sur la capitale

-1959, c’est le triomphe de la révolution cubaine au début de l’année. Guevara commence par être directeur de la Banque nationale, puis ministre de l’Industrie. Il voyage beaucoup: se faisant le porte-parole des pays du Tiers Monde aux Nations unies, il participe à de nombreuses conférences, se rend en Union soviétique, en Afrique et en Asie

-1966, il n’assiste pas à la Conférence tricontinentale des mouvements révolutionnaires du Tiers Monde qui se tient à La Havane, mais son message est interprété comme un appel à l’unité et à la lutte. Son départ demeure entouré d’un certain mystère

-1967, un foyer de guérilla a fait son apparition en Bolivie. L’armée bolivienne, aidée par des conseillers américains, ne laisse par le moindre répit au petit groupe de rebelles, une partie des combattants est décimée le 31 août à Vado del Yeso, l’ultime bataille se livre le 8 octobre à Quebrada del Yuro, le «Che» est capturé. Le lendemain, il est exécuté à Higuera à 13 h.

Dans sa dernière lettre écrite à ses quatre enfants, Hildita, Aleidita, Camillo et Ernesto le Che disait : "Si un jour vous avez à lire cette lettre, c'est que je ne serai plus parmi vous...Votre père a été un homme qui agit comme il pense, et qui sans aucun doute a été fidèle à ses convictions. Devenez révolutionnaire. Etudiez beaucoup pour maîtriser la technique qui permet de dominer la nature. N'oubliez pas que la révolution est ce qu'il de plus important et que chacun de nous, tout seul, ne vaut rien. Surtout, soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre coeur n'importe quelle injustice commise contre n'importe qui, où que ce soit dans le monde. C'est la plus belle qualité d'un révolutionnaire."

11:11 Publié dans Biographie, Révolution | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : che guevara, biographie | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook |