16/04/2025
Jacques Duclos, une vie au service de la révolution
Grand dirigeant communiste, résistant, parlementaire, plusieurs fois incarcéré pour ses activités politiques… la vie de Jacques Duclos est un roman. Il s’éteint en 1975, quelques années après avoir été un remarquable candidat à la présidentielle. Son parcours se confond avec les cinquante premières années du PCF.
11:25 Publié dans Biographie, Deuxième guerre mondiale, Libération, Occupation, PCF, Politique, Première guerre mondiale, Résistance, Révolution, Troisième République, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques duclos | |
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27/01/2025
La reine rouge. Élisabeth en Bavière, reine de Belgique et ...communiste
Savez-vous que la troisième reine des Belges était communiste ? Une pièce de théâtre met en scène le voyage en URSS en 1958 d’Élisabeth, veuve d’Albert Ier et mère de Léopold III.
L’élite en a été alors très irritée par cette «Reine rouge» anticonformiste.
Élisabeth en Bavière a toujours été très investie. «Reine infirmière» durant la Grande Guerre, elle a beaucoup appuyé Albert Ier, multipliant les voyages, et soutenu les sciences (présente à l’ouverture du tombeau de Toutânkhamon, 1923) et les arts (cf. Concours Reine Élisabeth).



Son absence de préjugés et son humanisme suscitent l'admiration des savants, artistes et hommes de lettres qu'elle fréquente durant sa longue vie. C'est pourquoi Jean Cocteau lui rend un bel hommage en déclarant : « En Belgique, il n'y a qu'une reine, petite de taille et d'âme grande, qui sut toujours mettre sa modestie de reine à dire : “Je ne suis qu'une artiste” et sa modestie d'artiste à dire : “Je ne suis qu'une reine”. »
Elle meurt le à l'âge de 89 ans au château du Stuyvenberg et est inhumée dans la crypte royale de Laeken.
Source Wikipédia
12:46 Publié dans Biographie, Deuxième guerre mondiale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : reine de belgique, elisabeth de bavière | |
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25/01/2025
BIOGRAPHIE : HENRI KRASUCKI
« La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat »
2 septembre 1924 à Wolomin (Pologne) - 24 janvier 2003 à Paris
Ajusteur ; militant des JC-MOI clandestines et résistant FTP-MOI à Paris ;
déporté ; dirigeant du PCF ; syndicaliste CGT, secrétaire de l’UD-CGT de la Seine
(1953-1960), directeur de La Vie Ouvrière (1960-1980), secrétaire de la CGT
(1960-1992), secrétaire général de la CGT (1982-1992).
Henri Krasucki était né dans la banlieue de Varsovie. Il avait quatre ans, en 1928,quand il quitta la Pologne avec sa mère Léa, pour rejoindre son père Isaac, émigré à Paris depuis 1926 pour des raisons économiques autant que politiques puisqu’il était recherché par la police. Isaac Karaucki né le 26 janvier 1902 à Varsovie, mort à Auschwitz le 9 février 1943 était de culture yiddish, d’une famille juive pieuse.
Henri Krasucki avait le goût de l’étude toutefois, à la fin de l’année scolaire 1938-1939, contre l’avis de ses parents, il décida d’interrompre ses études en raison de la situation de la famille. Sa petite sœur Liliane, avait en effet un lourd handicap qui nécessitait des soins coûteux.
Il décida alors de devenir ajusteur métallurgiste par la voie de l’apprentissage. À quinze ans, sur le conseil d’un ami, et à la lecture de la Vie de Beethoven de Romain Rolland, il découvrit les concerts, puis l’opéra, qu’il ne cessa dès lors de fréquenter avec assiduité.
Le 2 septembre 1939, à la veille de la mobilisation, Henri Krasucki adhérera aux Jeunesses communistes.
Résistant dans le groupe MOI, il est arrêté le 23 mars 1943. Il fut sauvagement battu, torturé longuement, y compris devant sa mère. C’est comme juifs et non comme résistants qu’ils furent déportés par le convoi 55, vers Auschwitz le 23 juin.
Son investissement syndical reconnu, Henri Krasucki devint permanent de la CGT à la fin de l’année 1947. Cinq ans après son entrée dans la clandestinité, Henri Krasucki quitta à nouveau la vie professionnelle, cette fois de son plein gré.
Il a subi parfois des attaques personnelles, comme en 1987, lors d’un Club de la presse, lorsqu'une journaliste du Figaro lui reproche d’être un « Français de fraîche date » qui, « naturalisé en 1947 », se permet de critiquer la politique de la France.
Il réplique en racontant l’histoire de son père. « Mes origines n’ont rien d’extraordinaire » explique-t-il, « il se trouve d’ailleurs qu’elles sont les mêmes que celles du cardinal archevêque de Paris (Jean Marie Lustiger) comme lui d'origine juive polonaise. Ses parents et les miens ont, à peu d’années d’intervalle, vécu la même histoire, bien qu’avec des idées différentes.
Je ne peux m’empêcher d’observer que si, par hypothèse, les circonstances de la vie m’avaient fait archevêque, on évoquerait aujourd'hui mes origines avec tact, sans insinuation perfide. Et si je comptais parmi mes ancêtres quelques grands princes polonais, alors là… » (allusion au prince Michel PoniatowskI, ministre français).
12:11 Publié dans Biographie, Deuxième guerre mondiale, Occupation, PCF, Résistance | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : henri krasucki, cgt, pcf | |
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