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09/02/2019

DANIELLE CASANOVA FEMME DE COEUR, MILITANTE COMMUNISTE, RESISTANTE

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Née le 9 janvier 1909 à Ajaccio (Corse), morte en déportation le 10 mai 1943 à Auschwitz ; chirurgienne-dentiste ; militante communiste ; secrétaire générale de l’Union des jeunes filles de France créée en 1936 ; militante communiste clandestine, organisatrice des comités féminins dans la région parisienne et la zone occupée.

Vincentella Périni naquit dans une famille républicaine d’Ajaccio. Son père (Olivier, mort à la fin de l’année 1937) et sa mère (Marie, Hyacinthe née Versini) étaient instituteurs à Ajaccio et syndiqués confédérés. Le père adhérait au Comité de vigilance antifasciste et était sympathisant du PC en 1935. Le grand-père maternel avit été juge de paix ; la grand-mère , toute vêtue de noir, ne voulait parler que le corse. Chez les Périn, on était du "clan Landry", le clan républicain. La famille comprenait quatre filles et un fils : les filles (voir Emma Choury) furent peu à peu gagnées au communisme sous l’influence de Danielle Casanova, mais André, devenu contrôleur civil au Maroc, conserva ses convictions modérées jusqu’à son décès en 1942.

Vincentella fit ses études secondaires à Ajaccio (Corse), au collège du Luc (Var), puis obtint une bourse pour le lycée Longchamp de Marseille (Bouches-du-Rhône). Elle n’y resta que trois semaines et revint à Ajaccio. Sa famille décida de lui payer des études à l’École dentaire de Paris. Elle arriva dans la capitale, où son frère travaillait comme journaliste, en novembre 1927.

Elle s’inscrivit très vite à l’Union fédérale des étudiants animée par des communistes, y fut responsable de la section médecine, membre du bureau fédéral et de la fraction centrale. En octobre 1928, Victor Michaut reçut son adhésion aux Jeunesses communistes. Devenue secrétaire du Groupe des étudiants de la Faculté de Médecine, elle milita dans les Ve et XIIIe arrondissements et accéda aux fonctions de secrétaire du 4e rayon des Jeunesses communistes vers 1930. En 1931, elle était membre du bureau régional de la région parisienne des Jeunesses communistes. De décembre 1931 à mars 1933, elle travailla dans l’appareil illégal de la jeunesse avec Raymond Guyot avant l’arrestation de ce dernier en juin 1932.

Vincentella, qui se faisait appeler Danielle, fit la connaissance dans les cercles d’étudiants corses d’un étudiant en droit, Laurent Casanova, qu’elle entraîna au Parti communiste. Ils se marièrent en 1933, habitèrent dans le VIIe arr. de Paris, puis 32 rue du Four (VIe arr.). Danielle Casanova bénéficiait du soutien financier de ses parents mais, pour avoir des revenus complémentaires, elle pratiqua avant d’obtenir en juillet 1932 son diplôme de chirurgien-dentiste encourant, en octobre 1931, des poursuites pour « exercice illégal de l’art dentaire » et le 2 juin 1933, une condamnation à 50 francs d’amende infligée par la 10e chambre correctionnelle. Ses études finies, sa grand-mère lui paya le matériel nécessaire pour s’installer. Elle loua un local qu’elle partagea avec un masseur : elle y travaillait trois jours par semaine puis exerçait à la clinique dentaire de la coopérative ouvrière La Bellevilloise et au dispensaire de Villejuif.

Formée à l’École de la Jeunesse communiste, Danielle Casanova fut élue au comité central des JC à l’issue du VIIe congrès, tenu à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais) du 11 au 15 juin 1932 et élue au bureau lors du congrès extraordinaire d’Ivry-sur-Seine en février 1934.

À la fin de 1933, elle fut secrétaire du rayon du parti des IIIe et IVe arrondissements. Elle était rattachée à une cellule de fonctionnaires (PTT). Elle suivit en juin 1934 une école du parti pendant un mois. En octobre 1935, rattachée au bureau de la Fédération des JC, chargée du travail colonial à la section spécialisée du parti, elle participait à la rubrique coloniale de l’Avant-Garde.

Elle contribuait aussi à la documentation du « Bulletin colonial » de la section. Elle fit partie, en septembre-octobre 1935, de la délégation française qui se rendit en URSS pour assister au VIe congrès de l’Internationale communiste des Jeunes avec Jean Chaumeil, Victor Joannès, Léonce Granjon, André Chiron, Albert Ouzoulias, Pierre Goix, André Liebherr, Daniel Georges : elle entra au comité exécutif de l’ICJ. Le VIIIe congrès des JC, réuni à Marseille du 19 au 22 mars 1936, la désigna comme secrétaire des Jeunes filles (aux côtés de Aimé Albert pour les étudiants et de Albert Ouzoulias pour les jeunes paysans), en lui donnant mandat de fonder l’Union des jeunes filles de France (UJFF). Le premier congrès eut lieu à Paris le 26 décembre 1936. Elle fut secrétaire générale, Claudine Chomat secrétaire à l’organisation et Jeannette Vermeersch secrétaire à l’éducation.

casanova2.jpgÀ la fin de l’année 1936, elle accompagna en Espagne un convoi de lait condensé destiné aux enfants. Danielle Casanova jouissait d’une grande autorité dans le mouvement de Jeunesse en raison de ses qualités naturelles d’organisatrice, de son âge et peut-être de ses bonnes relations avec Maurice Thorez, dont Laurent Casanova était devenu le secrétaire. Le couple Thorez aime les inviter à leur domicile pour un repas convivial qui se termine par des chansons.

Elle fut « l’âme » de la délégation française (Léo Figuères, Maurice Choury, Raymond Latarget, [André Hoschiller, dit André Carrel]->18794]) au congrès mondial de la Jeunesse pour la paix ouvert à Vassar College près de New York le 17 août 1938. Selon un rapport de Maurice Tréand, responsable au cadres, de début 1938, elle travaillait pour l’OMS, le service clandestin du Komintern pour les opérations techniques : il demanda qu’on écarte les personnes peu sûres de l’environnement « de notre camarade de l’OMS ».

Elle aura été durant le période du Front populaire une des trois figures de femmes communistes avec Claudine Chomat et Jeannette Vermeersch, peut-être la plus importante, ce que son action en 1940-1941 confirma, la place première de Jeannette Vermeersch s’affirmant après la Libération à un moment où les femmes deviennent un enjeu politique majeur.
Le Pacte germano-soviétique la surprit alors qu’elle passait avec Laurent Casanova, des vacances à Saint-Martin-Vésubie (Alpes-Maritimes) avec le couple Thorez ; ils prirent immédiatement le chemin de Paris. Lors de l’interdiction du Parti communiste en septembre 1939, Danielle Casanova quitta son domicile, se réfugia dans la clandestinité et fut, semble-t-il, responsable avec Victor Michaut de la propagande politique dans l’armée. Elle eut un lognement rue du Poteau dans le XIIIe ar. puis rue Brancion.

À partir d’octobre 1940, elle dirigea la mise en place des comités féminins dans la région parisienne et la zone occupée. La police qui la suivait depuis un certain temps l’arrêta le 15 février 1942 alors qu’elle se rendait chez les Politzer [Maïe Politzer et Georges Politzer], rue de Grenelle. Dans les jours qui précédèrent et qui suivirent, cent seize militants furent arrêtés. Danielle Casanova fut emprisonnée à la Santé puis à Romainville (Seine, Seine-Saint-Denis) fin août 1942, avant d’être déportée à Auschwitz le 24 janvier 1943.

Elle mourut du typhus le 10 mai 1943. Le Parti communiste français honora sa mémoire, en faisant d’elle une héroïne nationale célébrée le jour de la fête de Jeanne d’Arc. Le tableau de Boris Taslitzky, "La Mort de Danielle Casanova" peint en 1950, en est l’expression artistique ainsi que sa citation dans le Musée Grévin d’Aragon. Charlotte Delbo en fit un personnage marquant de son oeuvre consacrée à l’internement et à la déportation. Dans le martyrologe qui s’affirma elle fut La femme, Guy Môquet Le jeune, Gabriel Péri L’intellectuel, Pierre Semard Le cheminot, Jean-Pierre Timbaud, Le métallo.


La premier numéro autorisé de Femmes françaises portait une photo de Danielle Casanova en couverture. L’hommage à Danielle Casanova fut particulièrement intense le 20 juillet 1949. Pour le le cinquantième anniversaire de Maurice Thorez, Casanova offrit le miroir dans lequel Danielle aimait se mirer.
Claudine Chomat qui était devenue la compagne de Laurent Casanova dans la Résistance puis sa femme en 1948, fut, comme Danielle une intime du coupe Thorez jusqu’à la mise à l’écart de Laurent en 1961.
La mère de Danièle, Marie Périni, soutint de nombreuses initiatives du Parti communiste après la Libération, notamment en Corse.

Dans la mémoire communiste, elle symbolisa l’engagement résistant des femmes et fit l’objet d’un culte intense : son nom fut donné à un boulevard parisien (dans le XIVe arr.), des rues, des places, des bâtiments publics et même, ou plutôt surtout, en 1989 au paquebot transbordeur de la Compagnie maritime Corse-Méditerranée (SNCM).

Sources Le Maitron

31/01/2019

Cinéma. Madagascar 1947, récits d’une insurrection contre le joug colonial

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Fahavalo Marie-Clémence Andriamonta-Paes France/Madagascar
Un long métrage documentaire entrelace images d’archives inédites et témoignages d’anciens rebelles malgaches, posant un regard sensible sur un massacre longtemps entouré de silence.

Tout commence, dans cette forêt qui abrita les insurgés, par une prière aux invisibles. Le regard humide, un vieil homme fouille dans sa mémoire, pèse chaque souvenir, chaque parole et tire le fil d’une histoire de rébellion écrasée dans le sang. Dans ce documentaire consacré au massacre colonial qui répondit au soulèvement des Malgaches en 1947, Marie-Clémence Andriamonta-Paes convoque les derniers témoins, dont elle recueille la parole encore incandescente. Les récits se succèdent et s’emboîtent, sur le ton du conte ou de la légende, brossant une épopée à l’issue tragique.

Il est minuit, ce 29 mars 1947, lorsque plusieurs centaines d’insurgés, colonne de paysans pauvres, armés de vieux fusils, de sagaies et de talismans, s’attaquent à un camp militaire. Ces fahavalo (« ennemis » de la France) donnent le signal d’une insurrection qui va embraser, pendant près de deux ans, la colonie française de Madagascar, au large des côtes africaines de l’océan Indien.

Une sanglante répression

La création, quelques mois plus tôt, d’une assemblée élue, aux pouvoirs limités, n’a pas suffi à éteindre la flamme nationaliste qui s’est allumée sur l’Île rouge, vaste comme la France et la Belgique, longtemps théâtre de la rivalité franco-britannique avant d’être placée, en 1896, sous la tutelle coloniale française. Le retour des tirailleurs malgaches enrôlés en métropole durant la Seconde Guerre mondiale, les conditions de vie misérables des populations indigènes et l’activisme de mouvements nationalistes et de sociétés secrètes attisent l’aspiration indépendantiste et précipitent le déclenchement de l’insurrection. La répression est sanglante.

Elle fait des dizaines de milliers de victimes jusqu’en 1958. Les autorités françaises envoient d’abord à Madagascar un corps expéditionnaire de 18 000 militaires. Très vite, les effectifs atteignent 30 000 hommes. L’armée coloniale se montre impitoyable : exécutions sommaires, torture, regroupements forcés, incendies de villages. La France expérimente une nouvelle technique de guerre « psychologique » : des suspects sont jetés, vivants, depuis des avions afin de terroriser les villageois dans les régions d’opérations.

Le long d’une voie ferrée qu’utilisèrent alors les rebelles, aujourd’hui dévorée par la végétation, prend corps cette mémoire du tabataba, le grand vacarme – c’est par ce mot que l’on désigne, à Madagascar, la grande insurrection contre le joug colonial. L’histoire s’énonce au fil de cheminements singuliers. Ici, celui de Rambony, dont le nom veut dire « né dans la forêt ». Là, celui de Jean Kando, qui n’a d’héritage que ce nom laissé par un père sénégalais, tirailleur mobilisé par la mère patrie pour les besoins de la répression. Ailleurs encore, les déboires de Boto Service, ainsi surnommé en mémoire d’un accident meurtrier survenu dans un tunnel lors de la construction de la ligne de chemin de fer sur laquelle il travaillait.

La carte de combattant de 1947 de ce fahavalo a fini en mille morceaux, déchirée par le maire de sa commune en raison d’une dispute portant sur un lopin de terre. Privé du précieux sésame, le vieil homme ne peut prétendre à une pension. Les anciens racontent le travail forcé, la morgue des colons, la soif de liberté, les sortilèges anti-balles, dérisoires protections contre l’impitoyable machine de guerre coloniale. À l’appui de ces témoignages, des images d’archives inédites, filmées dans les années 1940, joliment entrelacées aux scènes de vie d’aujourd’hui. Fahavalo pose un regard sensible sur cet épisode longtemps tu de résistance à l’oppression coloniale.

17:43 Publié dans Cinéma, Deuxième guerre mondiale, Guerre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fahavalo, madagascar | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook |

03/11/2018

Camps de la mort. La déportation des Tsiganes du convoi Z

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Arrêtés dans le nord de la France et en Belgique à partir du 22 octobre 1943, 352 hommes, femmes et enfants de diverses nationalités furent déportés le 15 janvier 1944 vers Auschwitz-Birkenau. Seulement 32 ont survécu.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Tsiganes du nord de la France et de la Belgique ont connu le même destin tragique, car ils vivaient dans la « zone militaire rattachée à Bruxelles ». Les Allemands avaient imposé, en juin 1940, que ces deux territoires forment une seule zone. L’enjeu d’un tel découpage était stratégique, économique et militaire, mais correspondait également à la vision nazie d’une Europe nouvelle, d’un Reich avec des marches germaniques. Et les nazis purent s’appuyer en France et en Belgique sur des législations discriminatoires antérieures à l’invasion de mai 1940, qui furent mises au service de la politique raciale du IIIe Reich.

Au début du XXe siècle, tous les États européens avaient adopté une législation spécifique de contrôle, utilisant comme repoussoir le migrant étranger et particulièrement le « juif » et le « Bohémien ». La France avait créé une catégorie spécifique, celle des « nomades », afin d’identifier et de regrouper au moyen de carnets anthropométriques ceux qui étaient appelés indistinctement Bohémiens, Romanichels, Gitans, nomades. C’était la loi du 16 juillet 1912 relative à « l’exercice des professions ambulantes et à la réglementation de la circulation des nomades ». Leur mode de vie était assimilé au vagabondage, à la criminalité et l’asociabilité. Quelque 30 000 personnes relevaient de ce statut en 1924. En Belgique, les méthodes anthropométriques et dactyloscopiques venues de France furent appliquées pour identifier les étrangers, parmi lesquels les Tsiganes de passage. Cette méthode réservée aux étrangers criminels ou réputés dangereux fut généralisée après la Première Guerre mondiale. Les Tsiganes possédaient en outre une feuille de route renouvelable tous les trois mois.

La France de Vichy et la Belgique se mirent au diapason de la politique raciale nationale-socialiste. Entre octobre 1940 et mai 1946, plus de 6 500 nomades définis par la loi de 1912 furent internés en France dans une trentaine de camps créés sur décision allemande, mais gérés par les autorités françaises.

Le 7 août 1941, Himmler édita une circulaire qui faisait la distinction entre les Zigeuner (Tsiganes) et les Zigeunermischlinge (Tsiganes métissés) dans la logique des lois de Nuremberg de septembre 1935 sur « la citoyenneté du Reich » et « la protection du sang et de l’honneur allemands ». L’Allemagne nazie avait classé les Tsiganes dans le second volet des lois raciales, dans la catégorie des « criminels irrécupérables ». La déportation des communautés tsiganes d’Allemagne fut décidée par l’Auschwitz-Erlass du 16 décembre 1942, connu par son décret d’application du 29 janvier 1943. Ce fut le point culminant et l’aboutissement d’une tradition de ségrégation. Le Reich étendit cette mesure aux Tsiganes de toute l’Europe. En février 1943, démarra leur déportation à Auschwitz-Birkenau, dans le Zigeunerlager, camp des Tsiganes, qui était encore en construction et qui allait accueillir près de 23 000 détenus. Le 29 mars 1943, l’Office central de sécurité du Reich donna l’ordre de déporter les Tsiganes de la « zone rattachée à Bruxelles ». Les premières arrestations connues eurent lieu à Tournai, le 22 octobre 1943, et s’échelonnèrent jusqu’en décembre. Les familles furent transférées au camp de rassemblement pour juifs de Malines, ville flamande entre Anvers et Bruxelles. C’était l’équivalent de Drancy pour la France ; 352 Tsiganes de diverses nationalités furent déportés par le convoi Z du 15 janvier 1944. C’est le seul convoi de déportation collective à destination d’Auschwitz-Birkenau à partir de cette zone. Ils étaient vanniers, maquignons, étameurs, musiciens, forains ou artistes de cirque. La plus jeune n’avait que 38 jours et le plus âgé, 85 ans ; 266 femmes et enfants de moins de 15 ans constituèrent plus des trois quarts de ce transport.

À Birkenau, dans la nuit du 2 au 3 août 1944, 3 000 Tsiganes furent éliminés

À leur entrée à Birkenau, les Tsiganes ne furent pas triés, à la différence des juifs qui étaient sélectionnés dès leur arrivée dans ce centre de la mise à mort industrielle. Ils furent immatriculés, tatoués et internés dans le camp des familles, qui se révéla très vite un véritable mouroir : le pic des décès atteignit son point culminant en mars 1944. Entre le 17 janvier et le 31 juillet 1944, plus de la moitié du convoi avait succombé. Les Tsiganes de la « zone rattachée » arrivèrent à Birkenau à une période où leur extermination était quasiment décidée. C’est ainsi que les 3 000 Tsiganes restés dans le camp parce que jugés inaptes au travail furent éliminés dans la nuit du 2 au 3 août 1944. Les 68 Tsiganes du convoi Z qui avaient dépassé le cap de survie des trois mois avaient été transférés entre-temps dans les camps du Reich et leurs kommandos au service de l’économie de guerre : Buchenwald, Dora, Ellrich, Ohrdruf… pour les hommes ; Ravensbrück, Schlieben, Taucha, Altenburg… pour les femmes. Seuls 19 hommes et 13 femmes du convoi Z de Malines sur 352 ont survécu, soit moins de 10 %.

Dernier ouvrage paru : Des Tsiganes vers Auschwitz. Le convoi Z du 15 janvier 1944, éditions Tirésias-Michel Reynaud.