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09/01/2025

Isabella Lucy Bird, exploratrice Victorienne

Isabella Bird.jpgS'affranchissant des carcans de son siècle, cette Anglaise aventureuse n'a eu de cesse de parcourir le monde et d'en faire le récit.

Isabella Lucy Bird, née le 15 octobre 1831 à Boroughbridge et morte le 7 octobre 1904 à Edimbourg, est une voyageuse, photographe, exploratrice, écrivaine britnique du XIXe siècle,

En raison de la profession de son père, Isabella déménage fréquemment dans sa jeunesse.

Isabella, qui a été une enfant maladive, doit lutter contre divers maux, durant son existence. À ses 23 ans, un médecin suggère que ses problèmes de santé découlent probablement de son mode de vie sédentaire qui bannit l'exercice. Il lui prescrit alors un long voyage,

En 1854, son père lui donne 100 £ afin qu'elle aille rendre visite à des parents en Amérique, avec la permission d'y rester jusqu'à ce que son argent soit épuisé.

L'année suivante, elle se rend au Canada et en Ecosse mais chaque séjour en Grande Bretagne semble la rendre malade.

Isabella part finalement à l'étranger en 1872 en partant d'abord en Australie, puis à Hawai, Elle part ensuite pour le Colorado,

C'est dans les Rocheuses qu'elle rencontre Jim Nugent, un hors-la-loi borgne à la fois amateur de poésie et adepte d'une vie de violence. « Un homme que n'importe quelle femme pourrait aimer, mais avec lequel aucune femme raisonnable ne se marierait », disait-t-elle

De retour chez elle, elle se retrouve courtisée, cette fois par John Bishop, un médecin. À nouveau malade, elle repart en voyage, cette fois en Asie : Japon, Chine, Vietnam, Singapour,

En 1889, Isabella visite plusieurs missions en Inde, traverse le Tibet et voyage en Turquie, Perse et Kurdistan. L'année suivante, elle se joint à un groupe de soldats britanniques qui voyagent entre Bagda et Téhéran. Grâce à ses récits et à ses photographies (particulièrement de Chine et du Tibet) publiés dans les journaux et les magazines pendant des décennies, Isabella Bird a désormais une notoriété et ses publications sont suivies. Elle se fait aussi l'avocate infatigable des droits des femmes. En 1892, elle se forme à la photographie.

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En 1897 elle fait son dernier voyage vers les sources des fleuves Yanf Tsé Kiang et Han en Chine et en Coréee. Ceci donne lieu à de nouvelles publications, illustrées de ses photos. Plus tard, elle entreprend un séjour au Maroc. Elle meurt à Édimbourg quelques mois après son retour du Maroc, peu avant son soixante-treizième anniversaire, alors qu'elle prépare un nouveau voyage.

Diego DIAZNombre de pages : 13220 €
Format(s) : Papier EPUB PDF

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01/06/2024

Amelia Earhart, le ciel était sa limite

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Le courage est le prix que la vie exige pour accorder la paix

Amelia Earhart

Elle avait fait construire son avion spécialement en vue de cette aventure. Qu’est devenu le Lockheed L-10 Electra aux commandes duquel la célèbre aviatrice américaine Amelia Earhart a disparu en 1937, alors qu’elle tentait de boucler un tour du monde par les airs? Plus de 80 ans plus tard, le mystère demeure. A l’été 2019, une nouvelle expédition s’est lancée à sa recherche, explorant un atoll situé au beau milieu de l’océan Pacifique, où les restes de l’avion auraient pu se trouver. Las, les importants moyens techniques et humains mis en œuvre n’ont pas suffi pour lever le voile sur cette affaire, l’une des plus emblématiques de l’histoire de l’aviation.

Lorsque Amelia Earhart entreprend son tour du monde, elle a près de 40 ans et une solide expérience de l’aviation. Cette pionnière – elle est seulement la seizième Américaine à obtenir son brevet de pilote – a même déjà plusieurs records à son actif. En 1922, elle vole à l’altitude de 4300 mètres, encore jamais atteinte par une aviatrice, ce qui lui apporte un début de renommée. En 1928, on lui propose de prendre place à bord d’un avion qui va survoler l’océan Atlantique. Reléguée à la tenue du journal de bord, tandis qu’un homme est aux commandes, elle décrira plus tard son rôle comme celui d’un «sac de patate». Elle n’en devient pas moins la première femme à traverser l’Atlantique à bord d’un avion. Et se promet qu’un jour elle reproduira la prouesse en tant que pilote; ce qu’elle fera en 1932, en solitaire de surcroît.

Une chronique évoquant Amelia Earhart: La disparition, une torture pour l’esprit

Un défi à sa mesure

Ces exploits font d’Amelia Earhart une star. Elle écrit des livres, donne des conférences, fréquente des célébrités, dont Eleanor Roosevelt, l’épouse du président américain. Elle crée même sa propre ligne de bagages et de vêtements – des modèles conformes à son image, c’est-à-dire élégants, mais aussi simples et faciles à entretenir. On imagine en effet mal Amelia s’obstinant avec un fer à repasser. Depuis qu’elle est toute petite, dit-on, elle s’intéresse plus à l’aventure qu’à la bonne tenue du foyer. On peut voir des photos d’elle enfant, en culotte bouffante et non en robe comme les autres fillettes, entraînant sa sœur dans des jeux téméraires. En 1931, lorsqu’elle se marie avec son éditeur, George Putnam, elle lui fait parvenir une lettre dans laquelle elle explique qu’elle n’entend pas exiger de sa part – ni respecter elle-même – le code de fidélité traditionnellement attaché au mariage.

Bien décidée à repousser les limites de ce que peut entreprendre une femme de son temps, Amelia Earhart trouve un défi à sa mesure dans l’idée d’un tour du monde. Certes, d’autres aviateurs l’ont déjà fait, mais pas comme elle l’entend: elle veut suivre l’itinéraire le plus long, autour de l’équateur. Elle devra couvrir des dizaines de milliers de kilomètres, avec de nombreuses étapes.

Une première tentative échoue, en raison d’avaries techniques, et un de ses coéquipiers jette l’éponge. Pas Amelia. Le 1er juin 1937, elle se relance depuis Miami, avec comme seul membre d’équipage le navigateur et aviateur Fred Noonan, chargé de l’orientation de l’aéronef. Le voyage se passe d’abord plutôt bien. Le tandem effectue des arrêts en Amérique du Sud, en Afrique, en Inde et en Asie du Sud-Est, avant d’atteindre Lae, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les trois quarts du trajet sont alors derrière eux. Mais le dernier tronçon, qui doit les amener à Hawaï en leur faisant survoler l’océan Pacifique, est risqué.

Bruit, inconfort et incertitudes

Il faut essayer de se représenter une telle épopée, à une époque où l’aéronautique n’en est encore qu’à ses débuts. La durée des trajets, l’exiguïté de la cabine, l’inconfort, le bruit… Mais aussi les incertitudes liées à l’orientation, puisque les GPS n’existaient pas. Fred Noonan navigue à l’estime, recourt à une boussole et observe les étoiles pour ajuster la trajectoire de l’avion. Une méthode qui laisse la porte ouverte aux imprécisions. Or, sur la dernière partie de leur trajet, Earhart et Noonan n’ont guère droit à l’erreur: ils doivent se poser sur la petite île de Howland, à quelque 4000 kilomètres de Lae. Un confetti dans l’océan Pacifique, où ils pourront se ravitailler avant de reprendre leur envol en direction d’Hawaï.

A proximité de Howland, un navire des gardes-côtes américains les attend. Mais le temps passe et aucun avion n’apparaît à l’horizon. Sur leur radio, les gardes-côtes entendent finalement Amelia Earhart. Elle les recherche: «Nous devrions être au-dessus de vous, mais nous ne vous voyons pas. Le carburant commence à baisser», dit-elle. Les opérateurs lui parlent mais l’aviatrice ne les entend apparemment pas. Et l’avion reste toujours invisible. «Nous cherchons vers le nord et vers le sud», indique encore l’aviatrice sur sa radio. Le ciel reste cependant désespérément vide. Les gardes-côtes doivent se rendre à l’évidence: le Lockheed L-10 Electra est en difficulté et n’atterrira pas à l’endroit prévu. Ils partent à sa recherche. Durant deux semaines, des navires et des hydravions écument les environs. Mais on ne retrouvera aucune trace de l’avion et de ses occupants.

«Cet avion existe. Ce n’est pas le monstre du Loch Ness, et il va être trouvé»

Robert Ballard, explorateur, découvreur de l’épave du Titanic

Selon l’hypothèse la plus vraisemblable, Earhart et Noonan ont dévié de leur trajectoire et se sont égarés. A court de carburant, leur avion se serait écrasé dans l’océan, loin de toute terre. D’autres théories plus ou moins fantaisistes, voire complotistes ont circulé: Amelia aurait été enlevée par les Japonais, ou serait en mission dans le Pacifique pour les espionner (il y avait alors déjà de vives tensions entre les Etats-Unis et le Japon dans cette région du monde); ou encore, elle serait retournée incognito aux Etats-Unis pour y vivre sous une identité d’emprunt. Une autre possibilité enfin, légèrement moins farfelue, voudrait que les deux aviateurs se soient trompés de cap et se soient retrouvés non pas aux abords de Howland, mais de l’atoll Nikumaroro (qui appartient aujourd’hui aux Kiribati), à quelque 600 kilomètres plus au sud, où ils auraient pu poser le Lockheed L-10 Electra.

Etranges artefacts

Plusieurs éléments viennent appuyer cette hypothèse. D’abord, il y a une photo aérienne de cet atoll inhabité, prise en 1940 par un officier anglais, où l’on peut distinguer une forme évoquant les restes de l’appareil. Par ailleurs, des ossements humains et des traces d’un campement ont été retrouvés sur Nikumaroro, quelques années après la disparition d’Amelia Earhart (ces restes ont depuis été égarés, empêchant toute analyse ADN). Sur la base de ces indices, une organisation de passionnés américains, le Groupe international pour la récupération d’avions historiques (The International Group for Historic Aircraft Recovery, Thigar), a mené plusieurs campagnes de prospection sur Nikumaroro. Ils y ont mis la main sur d’étranges artefacts pouvant être reliés à l’aviatrice: des instruments de navigation, un morceau de tôle et même un pot de crème pour le visage.

S’il est bien possible que son avion ne soit jamais retrouvé, ce n’est pas pour autant qu’il ne reste rien d’Amelia Earhart. Belle, courageuse et affranchie, elle a été une source d’inspiration pour de nombreuses femmes

De quoi convaincre l’explorateur américain Robert Ballard, connu notamment pour avoir retrouvé l’épave du Titanic, de lancer une campagne de recherche autour de Nikumaroro, sur les traces du Lockheed et de ses occupants. «Cet avion existe. Ce n’est pas le monstre du Loch Ness, et il va être trouvé», a déclaré le célèbre «chasseur d’épaves» au New York Times. Sponsorisées par la National Geographic Society, qui en a tiré un documentaire, les recherches ont eu lieu en août 2019, pendant deux semaines. A bord d’un navire équipé d’un sonar, Robert Ballard et son équipe ont cartographié les fonds marins autour de l’atoll. Des robots sous-marins ont aussi été envoyés de par le fond, à la recherche d’indices, tandis que des drones faisaient des relevés aériens sur les récifs entourant Nikumaroro. En vain. L’épave du Lockheed n’a pas refait surface.

S’il est bien possible que son avion ne soit jamais retrouvé, ce n’est pas pour autant qu’il ne reste rien d’Amelia Earhart. Belle, courageuse et affranchie, elle a été une source d’inspiration pour de nombreuses femmes et continue aujourd’hui de fasciner: des ouvrages, films et chansons lui sont consacrés. Elle apparaît même dans un épisode des Simpson, dans lequel Monsieur Burns reconnaît avoir commandité l’abattage de son avion. Une hypothèse de plus…

Le premier vol

A voir: Le documentaire «Expédition Amelia» retrace l’expédition de Robert Ballard autour de l’atoll Nikumaroro en août 2019. A voir sur National Geographic TV. Disponible en replay sur Mycanal.

A lire: Amelia Earhart était elle-même une auteure à succès. Elle a notamment publié «20 Hrs., 40 Min.» en 1928, dans lequel elle raconte sa première traversée de l’Atlantique en tant que passagère, et «The Fun of It», un essai sur les femmes dans l’aviation, en 1932.

Source Le Temps

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L'avion d'Amelia Earhart, disparu il y a 87 ans, pourrait avoir été retrouvé à 5000 mètres sous l'eau. Une image sonar prise dans le Pacifique pourrait représenter le Lockheed 10-E Electra qui aurait pu permettre à «Lady Lindy» d'être la première femme à réaliser un tour du monde en avion en 1937.31 janv. 2024
 
 
Diego DIAZNombre de pages : 13220 €
Format(s) : Papier EPUB PDF
 

15/04/2024

Archéologie : de nouvelles fresques découvertes dans un état exceptionnel à Pompéi

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De magnifiques fresques, en parfait état, ont été mises au jour sur le site de la cité ensevelie sous les cendres volcaniques du Vésuve, en Italie, en 79 après JC.

La cité antique de Pompéi, près de Naples, détruite et ensevelie sous les cendres volcaniques en l’an 79 par l’éruption du Vésuve, ne cesse de restituer des trésors artistiques enfouis. De splendides fresques en parfait état de conservation, inspirées de la guerre de Troie, viennent d’être découvertes dans une salle de banquet longue de 15 mètres et large de 6.

Parmi les personnages représentés figurent Hélène, l’épouse du roi de Sparte, Ménélas, et Pâris, le fils de Priam, roi de Troie, qui enleva cette dernière, déclenchant la guerre. On identifie aussi Cassandre, la sœur de Pâris, avec le dieu Apollon. Ce magnifique ensemble est un nouveau témoignage du mode de vie luxueux qui régnait dans la cité antique.

Une fresque place dans la salle des banquets

Ces décorations de récits mythologiques ainsi que des mosaïques ont été réalisées sur des murs peints en noir… pour éviter que l’on ne voie les traces de fumée des lanternes. Dans cette pièce, « on se réunissait pour des banquets après le coucher du soleil, la lumière tremblante des lanternes donnait l’impression que les images peintes s’animaient, surtout après quelques verres de bon vin », a commenté, non sans humour, le directeur de Pompéi, Gabriel Zuchtriegel.

Diego DIAZNombre de pages : 13220 €
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D'autres fresques de grande valeur découvertes aussi à Pompéi

La célèbre cité antique de Pompéi, ensevelie en Italie sous les cendres du Vésuve, il y a deux mille ans, n’a pas fini de nous surprendre. Les fouilles et les travaux de restauration en cours ont permis d’exhumer plusieurs fresques, splendides, selon les termes des spécialistes.

Elles appartiennent à la maison de Léda, l’une des demeures de la ville détruite en l’an 79 par l’éruption volcanique. La plus remarquable de ces fresques représente une scène mythologique. On y voit Phrixos et sa jumelle Hellé fuyant leur belle-mère Ino sur le bélier à la toison d’or. Phrixos, juché sur le bélier cabré, assiste impuissant à la chute de sa malheureuse sœur Hellé dans les eaux qu’ils survolent sur leur monture. La fresque se présente comme un tableau avec son cadre sur un mur à dominante jaune d’or orné de décorations.

Sources l'Humanité

20:00 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pompéi | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook |