05/08/2013
LAS TRECE ROSAS, LES TREIZE ROSES !
Las Trece Rosas est le nom collectif donné à un groupe de treize filles, dont la moitié étaient membres de la Jeunesse Socialiste Unifié JSU (1) et qui furent fusillées par les franquistes à Madrid le 5 Août 1939, peu après la fin guerre civile espagnole.
Après l'occupation de Madrid par l'armée de Franco et la fin de la guerre, la Jeunesse socialiste unifiée c’était réorganisée clandestinement sous la direction de José Pena.
Il fut arrêté après une dénonciation et torturé.et donna les noms de son groupe.
Dans ce groupe figuraient Las Trece Rosas, arrêtées torturées et détenue dans une prison prévue pour 450 personnes dans laquelle étaient entassés plus de 4000.
Après une attaque menée le 29 Juillet par trois militants des JSE contre Isaac Gabaldon, commandant de la Garde civile plusieurs otages furent jugés expéditivement et injustement condamnés à mort.
56 furent ainsi condamnés dont les Treize Roses.
Les exécutions eurent lieu le matin du 5 Août 1939, à côté du mur du cimetière Almudena à Madrid, à 500 mètres de la prison de Las Ventas.
Parmi les jeunes filles tués par balles 9 avaient moins de 23 ans et étaient considérées selon la loi espagnoles mineures.
Leur âge variait entre 18 et 29 ans. Las Trece Rosas étaient Carmen Barrero Aguado, Martina García Barroso, Brisac Blanca Vázquez, Pilar Ibáñez Eh bien, Julia Conesa Conesa, Adelina Garcia Casillas, Elena Gil Olaya, Vertus González García, Ana Lopez Gallego, Joaquina Lopez Laffite, Dionisia Salas et Luisa Rodriguez Manzanero de la Fuente.
En fait, quatorze femmes ont été fusillés, parce que ce que peu auparavant , Antonia Torres, qui faisait partie du groupe fut exécuté le 19 Février 1940.
La JSU, Jeunesse Socialiste Unifiée, était le résultat de la fusion le 1er avril 1936 des jeunesses socialistes et des jeunesses communistes présidé par Santiago Carillo.
LAS TRECES ROSAS :
Carmen Barrero Aguado (20 ans, couturière).
Martina García Barroso (24 ans, couturière).
Brisac Blanca Vazquez (29 ans, pianiste).
Eh bien Pilar Ibanez (27 ans, couturière).
Julia Conesa Conesa (19 ans, couturière).
Adelina Garcia Casillas (19 ans).
Elena Gil Olaya (20 ans).
Vertus González García (18 ans, couturière).
Ana Lopez Gallego (21 ans, couturière).
Joaquina Lopez Laffite (23 ans, secrétaire).
Manzanero Dionisia Salas (20 ans, couturière).
Victoria Muñoz García (18 ans).
Luisa Rodríguez de la Fuente (18 ans, tailleur).
Extrait d’un article publié par Wikipédia
Las trece rosas (Les treize roses) est un film espagnol réalisé par Emilio Martínez Lázaro en 2007.
Il est inspiré du livre Treize Roses rouges de Carlos Fonseca sur l'histoire des "Treize roses", treize jeunes militantes des JSU (Jeunesses Socialistes Unifiées), en réalité innocentes, qui furent arrêtées et exécutées par la répression franquiste après la fin de la Guerre civile espagnole.
Ces treize roses, sont des républicaines contre l'intégrement du franquisme, c'est pour cela que de façon secrète elles cherchent à faire des propagandes afin de rétablir le parti qu'elles défendent.
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02/08/2013
AGROECOLOGIE : QUI SEME BIEN, NOURRIT BIEN !
Il y a ce qui plombe l’agriculture moderne – la surexploitation, la dérégulation et plus généralement la persistance des idées commises en son temps par David Ricardo. Et il y a ce qui peut la sauver. La première catégorie est depuis toujours la bête noire de Gérard Le Puill. Journaliste, essayiste et confrère au long cours (il officie pour le magazine la Terre et ici même, à l’Huma, depuis près de trente ans), il n’a de cesse de lui faire la peau au fil de ses chroniques et de ses livres.
Sorti en juin, Produire mieux pour manger tous, son dernier ouvrage, n’y coupe pas, lequel taille un costard à l’agent de change anglais qui, à l’aube du XIXe siècle, ouvrit la voie à l’agriculture industrielle mondialisée. David Ricardo, donc, célèbre pour avoir fondé la théorie des avantages comparatifs, défendant l’idée que chaque nation doit se spécialiser dans l’exploitation de ses ressources naturelles les plus abondantes. Libre au commerce de décider, par la suite, de la répartition des productions à l’échelle planétaire. C’est ainsi, note Gérard Le Puill, que la Grande-Bretagne a sacrifié son agriculture, préférant s’appuyer sur les denrées que lui fournissaient l’Inde ou la Nouvelle-Zélande. Le temps des colonies a chu, les théories ricardiennes non, qui nourrissent toujours les politiques européennes ou les orientations de l’OMC.
D’elles, et de la quête du profit tous azimuts, découle le reste. L’accaparement des terres, leur surexploitation, l’usage intensif d’engrais et de pesticides pour les grandes monocultures, la spéculation sur le blé et le riz. Ou les lasagnes au cheval. En bout de course, une agriculture qui use la Terre, sans bien nourrir les hommes.
Fatalité ? Non, répond Gérard Le Puill. Après Planète alimentaire et Demain nous aurons faim, le journaliste boucle ici sa réflexion, entamée en 2008, par un propos sinon optimiste, en tout cas combatif. Reprenant à son compte l’expérience de ceux qui défrichent d’autres voies, il en fournit des exemples, étayés de son analyse. Coureur de campagnes, éplucheur de rapports et autres études exhumés de l’histoire moderne ou des tiroirs bruxellois, Gérard Le Puill le démontre et interpelle au passage Xavier Beulin, président de la puissante FNSEA : oui, une agriculture soutenable et capable de nourrir les 9 milliards d’humains que nous serons d’ici à 2050 est possible. À condition d’en assurer « une gestion économique à haute valeur écologique », écrit-il, tirant le lien avec la « règle verte et la transition écologique défendues par Jean-Luc Mélenchon ». Cela peut passer par l’économie des fourrages ou la redécouverte de la luzerne ; par l’amélioration foncière des prairies et le bon usage de la production céréalière ; par la relance des cultures potagères ou encore l’optimisation de l’emploi des fumiers. À l’heure où il s’agit également de réduire nos émissions de CO2, cela exige, surtout, la relocalisation de cultures diversifiées et l’exploitation judicieuse de toutes les terres, sur tous les territoires. « Revendiquer la souveraineté alimentaire implique de produire sur le sol de la nation tout ce qu’il est possible de produire de manière pérenne », résume ce fils de paysans bretons, qui plaide pour que l’agriculture redevienne ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : une activité de proximité.
Produire mieux pour manger tous d’ici à 2050 et bien après, de Gérard Le Puill. Pascal Galodé éditeurs, 320 pages, 21,90 euros.
- Durant la Fête de l’Humanité, Gérard Le Puill présentera son ouvrage au village de l’économie sociale et solidaire, au village du livre et au stand de la Terre.
09:28 Publié dans Actualité, Culture, L'Humanité, Livre, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agriculture, agriculture verte, le puill, l'humanité | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook |
24/07/2013
CHILI : 1973 - 2013 : 40 ANS DÉJÀ ! SPECIAL ANNIVERSAIRE !
Au matin du 11 septembre 1973, le palais présidentiel de la Moneda est cerné et bombardé. Le président socialiste Allende annonce à la radio :
«Qu’ils le sachent, qu’ils l’entendent, qu’ils le gravent en profondeur : je ne laisserai la Moneda qu’à la fin du mandat que m’a donné le peuple, je défendrai cette révolution chilienne et je défendrai le gouvernement car c’est le mandat que le peuple m’a confié. Il n’y a pas d’alternative. Ce n’est qu’en nous criblant de balles qu’ils pourront empêcher la volonté qui est celle de faire accomplir le programme du peuple.
Si on m’assassine, le peuple suivra sa route, suivra son chemin même si les choses seront plus difficiles et plus violentes. Et ce sera une leçon objective très claire pour la majorité de ces gens que rien n’arrête. J’avais tenu compte de cette éventualité, je ne leur offre pas la facilité. Le progrès social ne va pas disparaître parce que disparaît un de leur dirigeants. Il pourra demeurer, se prolonger. Mais on ne peux le renfermer ni le mettre à genoux.».
Ce 11 septembre 1973, les troupes du général Augusto Pinochet assiègent le palais présidentiel de la Moneda, à Santiago. La junte, dirigée par les commandants des armées chiliennes, demande la démission du président Salvador Allende.
Vers 9 h 30, Allende prononce un dernier discours radiodiffusé. Quelques minutes plus tard, les troupes commencent à tirer sur le palais, puis à le bombarder. Dans l'après-midi, les 50 personnes qui se trouvaient aux côtés du président se rendent aux militaires. Poussé au désespoir, Salvador Allende se suicide.
Le coup d’état militaire, organisé avec l’aide des Etats-Unis, inaugurera une dictature avec une répression politique massive.
2 279 morts et disparus ont été recensés dont 641 morts « dans des conditions non élucidées » et 3 197 « détenus disparus ».
Près de 150 000 personnes ont été emprisonnées pour des motifs politiques.
Il y a eu des centaines de milliers d’exilés politiques.
Le réseau des blogs E-Mosaïque à l’occasion de ce triste anniversaire publiera une dizaine d’articles pendant les mois d’août et Septembre pour célébrer cet évènement marquant de la tragédie humaine.
16:07 Publié dans Actualité, Chili : 1973-2013, Etats Unis, International | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook |