23/12/2020
BOLIVAR SIMON : EL LIBERTADOR
« Celui qui sert une révolution laboure la mer. »
Général et homme d'État sud-américain, Simón José Antonio de la Santísima Trinidad Bolívar y Palacios, plus connu sous le nom de Simón Bolívar et surnommé le Libertador, né le 24 juillet 1783 à Caracas au Venezuela, et mort le 17 décembre 1830 à Santa Marta en Colombie, artisan de l'émancipation des pays d'Amérique Latine.
Simon Bolivar étant considéré comme un véritable héros, son nom se trouve rattaché à bien des lieux dans toute l'Amérique latine.
Il restera célèbre dans l'histoire pour avoir, le premier, tenté d'unifier les pays d'Amérique latine afin d'en faire une seule et même nation.
El Libertador (titre qu'il reçut lors de la libération de Caracas) ne réussira pas à maintenir l'unité de ces pays et, désespéré, s'éteindra en 1830. Devant l'anarchie qui règne dans les pays qu'il a fondés, il gémit sur son lit de mort : "Celui qui sert une révolution ne fait que labourer la mer."
Homme d’une grande intégrité, la légende dit qu’à sa mort, ne possédant même pas une chemise convenable c’est une vieille Indienne qui lui met une camisole de grosse toile dans laquelle on l'enterrera.
L’homme, sa vie, son histoire
Issu d'une famille de l'aristocratie créole, il adhère aux idéaux démocratiques et républicains à l'occasion de voyages d'études en Europe (1799-1805). Visitant l'Europe Simon Bolivar découvre les grands principes de la Révolution française pour lesquels il s'enflamme.
Le 26 Mars 1812, alors qu'un tremblement de terre cause d'énormes dégâts à Caracas il déclare : "Si la nature s'oppose à nos desseins nous lutterons et ferons en sorte qu'elle nous obéisse". C'est l'attitude d'un homme de volonté, de conviction et de projet.
LES GRANDES DATES
- 1813, 8 août, entré à Caracas, proclamé Libertador, il doit cependant s'enfuir devant les troupes espagnoles (octobre 1814).
- 1817, Bolívar se fait élire président par les députés vénézuéliens et lance une nouvelle campagne contre les Espagnols.
- 1819, août, il les bat à Boyacá, s'empare de la Nouvelle-Grenade (Colombie) et de Caracas - 1821, réélu à la présidence de la Grande-Colombie (Colombie, Venezuela, Panamá).
- 1826, au congrès de Panamá, il ne parvient pas à mener à bien son projet confédéral.
Il rêve de créer les "Etats-Unis d'Amérique du Sud", certains l'accusent alors de vouloir instaurer une dictature privilégiant le pouvoir personnel en morcelant ce continent.
Il prononça alors cette phrase prophétique : "Ces pays tomberont infailliblement dans les mains de petits tyrans".
D'après le livre "100 vies pour l'humanité" Diaz Diego édition Bookelis.
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03/09/2020
C'ETAIT IL Y A 150 ANS : NAISSANCE DE LA TROISIEME REPUBLIQUE LE 4 SEPTEMBRE 1870
Proclamée le 4 septembre 1870 après la défaite de Sedan, la IIIe République peine à s’imposer. La période n'est guère favorable. La France est envahie par l’Allemagne et connaît une agitation sociale et politique.
Depuis septembre 1870, le gouvernement de Défense nationale s’efforce de faire la paix. Bismarck n’accepte de négocier qu’avec un gouvernement issu d’une assemblée élue. Des élections ont lieu en février 1871 ; elles consacrent le triomphe de la droite monarchiste (légitimistes, orléanistes, bonapartistes). Réunie à Bordeaux, la nouvelle assemblée nomme Thiers « chef de l’exécutif ». On n’ose pas encore le terme de « président » ! Il signe la paix à Francfort en mai.
Suite à l’invasion allemande de Paris, la Commune éclate en mars 1871. L’Assemblée décide de s’établir à Versailles. Elle y restera jusqu’en janvier 1879. Les députés dorment dans la galerie des Glaces. Pour se chauffer, ils brûlent les boiseries entreposées dans les réserves. Ils débattent dans l’Opéra royal. En mai, Thiers fait mater l’insurrection parisienne par les troupes restées fidèles, dites « versaillaises ». La situation conforte l’établissement de la République. Avec le retour de la paix et de l’accalmie sociale, elle ne fait plus peur. Des élections le confirment. En juillet 1871, le comte de Chambord, Henri d'Artois, chef des légitimistes, fait capoter le retour de la monarchie pour une question de drapeau : il préfère le blanc au tricolore. Devant les querelles internes entre monarchistes, la République apparaît comme celle qui divise le moins.
Elle est définitivement établie en janvier 1875. Après une première tentative le 28, Henri Wallon, catholique modéré, présente le 29 un amendement portant élection du président de la République pour sept ans, par la Chambre des députés et le Sénat réunis en Assemblée nationale, et le rendant rééligible.
Le 30, l’amendement est adopté par 353 voix contre 352. La IIIe République est donc proclamée à une voix près… Trois autres amendements viendront le compléter pour former la Constitution de 1875. Elle restera en vigueur jusqu’en 1940. Une salle est construite en 1876 par Edmond de Joly dans la cour centrale de l’aile du Midi. « Assemblée nationale » sous la IIIe République, elle deviendra « salle du Congrès ». Tous les présidents y seront élus jusqu’en 1958.
11:21 Publié dans Politique, Société, Troisième République | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : naissance troisième république | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook |
10/08/2020
1925 : les candidates du Parti communiste sont élues
Les 3 et 10 mai 1925, les Français votent pour les élections municipales. Rien de bien original a priori, si ce n’est que le Parti communiste présente une dizaine de femmes en position d'éligibilité sur ses listes. Alors que les femmes n’ont toujours pas le droit de vote en France.
« En ce qui concerne les femmes, on sait qu'un certain nombre d'entre elles sont présentées, notamment par le Parti communiste.
En banlieue, c'est une femme qui, dans chaque commune, est tête de liste des candidatures communistes. À Paris, une femme a été désignée pour tenir le drapeau des revendications féminines. »
La « banlieue rouge » se fait le chantre de l’égalité entre femmes et hommes. Tout comme Avignon, où la liste communiste est menée par « Mmes Antoinette Bellot, manœuvre au P.-L.-M., et Angèle Rame, coiffeuse. »
L’Humanité s’enflamme pour ces candidatures d’émancipation.
« Et nous n'avons garde, dans cette revue rapide, d'oublier de mentionner l'enthousiasme suscité par les candidatures de nos camarades femmes.
Le but que s'était proposé le Parti communiste en désignant des ouvrières comme candidates a été atteint et au-delà. Dans l'histoire politique de ce pays, dans la lutte menée depuis tant d'années pour l'émancipation politique et économique de la femme, l'année 1925, par suite de l'initiative du P.C., aura une importance considérable. En dépit de toutes les manœuvres, de toutes les circulaires gouvernementales ou préfectorales, les bulletins de vote aux noms de Lucienne Marrane, de M. Faussecave, de Suz. Girault et des autres seront escomptés.
18:40 Publié dans PCF, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femmes, élections, pcf | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook |