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02/02/2021

AUX COULEURS DE LA COMMUNE : LEO FRANKEL

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Aux couleurs de la Commune, voyage à Evry Courcouronnes autour des noms des rues, places et squares dédiés à la Commune.

Aujourd'hui : Square Léo Frankel ( quartier des Epinettes)

Des communards internationalistes, Léo Frankel est le plus jeune. Il a 27 ans pendant la Commune. Il est aussi le plus « international », au vu du nombre de pays dans lesquels il s’est déjà rendu.

Né le 28 février 1844 à Obuda-Ujlak, faubourg de Budapest ; mort phtisique le 29 mars 1896 à l’hôpital Lariboisière (Paris) ; orfèvre comme son grand-père maternel ; correcteur et journaliste et, après avoir vécu dans différents pays européens, il avait choisi de venir s’installer à Paris, pour y travailler, s’y est marié, y a eu des enfants, membre de l’Internationale et élu au Conseil de la Commune de Paris.

Le 29 mars 1871, il fut élu membre de la commission du Travail et de l’Échange dont il devint la cheville ouvrière et de celle des Finances. Le 20 avril, il fut délégué au Travail et à l’Échange.

C’est à lui principalement que sont dues quelques-unes des mesures sociales, sinon socialistes, prises par la Commune : décret du 20 avril supprimant le travail de nuit pour les ouvriers boulangers ; arrêté du 27 avril interdisant les amendes et retenues sur appointements et salaires. Et il justifiait ainsi ses propositions à la séance du 12 mai de la Commune : « La Révolution du 18 mars a été faite exclusivement par la classe ouvrière. Si nous ne faisons rien pour cette classe, nous qui avons pour principe l’égalité sociale, je ne vois pas la raison d’être de la Commune. »

Il est le premier « ministre » du travail de toute l’histoire de France, un des premiers marxistes au monde.

Blessé Faubourg-Saint-Antoine en défendant la Commune, condamné à mort par contumace par les versaillais, il poursuivra sa tâche de militant en Angleterre en particulier en lien avec Karl Marx.

A écouter aussi en podcast cette biographie en cliquant sur cette ligne }}}

Diego DIAZNombre de pages : 4215 €
Format(s) : Papier PDF EPUB MOBI

 

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23/12/2020

BOLIVAR SIMON : EL LIBERTADOR

« Celui qui sert une révolution laboure la mer. »

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Général et homme d'État sud-américain, Simón José Antonio de la Santísima Trinidad Bolívar y Palacios, plus connu sous le nom de Simón Bolívar et surnommé le Libertador, né le 24 juillet 1783 à Caracas au Venezuela, et mort le 17 décembre 1830 à Santa Marta en Colombie, artisan de l'émancipation des pays d'Amérique Latine.

Simon Bolivar étant considéré comme un véritable héros, son nom se trouve rattaché à bien des lieux dans toute l'Amérique latine.

Il restera célèbre dans l'histoire pour avoir, le premier, tenté d'unifier les pays d'Amérique latine afin d'en faire une seule et même nation.

El Libertador (titre qu'il reçut lors de la libération de Caracas) ne réussira pas à maintenir l'unité de ces pays et, désespéré, s'éteindra en 1830. Devant l'anarchie qui règne dans les pays qu'il a fondés, il gémit sur son lit de mort : "Celui qui sert une révolution ne fait que labourer la mer."

Homme d’une grande intégrité, la légende dit qu’à sa mort, ne possédant même pas une chemise convenable c’est une vieille Indienne qui lui met une camisole de grosse toile dans laquelle on l'enterrera.

L’homme, sa vie, son histoire

Issu d'une famille de l'aristocratie créole, il adhère aux idéaux démocratiques et républicains à l'occasion de voyages d'études en Europe (1799-1805). Visitant l'Europe Simon Bolivar découvre les grands principes de la Révolution française pour lesquels il s'enflamme.

Le 26 Mars 1812, alors qu'un tremblement de terre cause d'énormes dégâts à Caracas il déclare : "Si la nature s'oppose à nos desseins nous lutterons et ferons en sorte qu'elle nous obéisse". C'est l'attitude d'un homme de volonté, de conviction et de projet.

LES GRANDES DATES

- 1813, 8 août, entré à Caracas, proclamé Libertador, il doit cependant s'enfuir devant les troupes espagnoles (octobre 1814).

- 1817, Bolívar se fait élire président par les députés vénézuéliens et lance une nouvelle campagne contre les Espagnols.

- 1819, août, il les bat à Boyacá, s'empare de la Nouvelle-Grenade (Colombie) et de Caracas - 1821, réélu à la présidence de la Grande-Colombie (Colombie, Venezuela, Panamá).

- 1826, au congrès de Panamá, il ne parvient pas à mener à bien son projet confédéral.

Il rêve de créer les "Etats-Unis d'Amérique du Sud", certains l'accusent alors de vouloir instaurer une dictature privilégiant le pouvoir personnel en morcelant ce continent.

Il prononça alors cette phrase prophétique : "Ces pays tomberont infailliblement dans les mains de petits tyrans".

D'après le livre "100 vies pour l'humanité" Diaz Diego édition Bookelis.

Retrouvez aussi chaque semaine une biographie nouvelle sur nos web radios et sur le site de Mosaik Radio

Diego DIAZNombre de pages : 5210 €
Format(s) : Papier PDF EPUB MOBI

03/09/2020

C'ETAIT IL Y A 150 ANS : NAISSANCE DE LA TROISIEME REPUBLIQUE LE 4 SEPTEMBRE 1870

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Proclamée le 4 septembre 1870 après la défaite de Sedan, la IIIe République peine à s’imposer. La période n'est guère favorable. La France est envahie par l’Allemagne et connaît une agitation sociale et politique.

Depuis septembre 1870, le gouvernement de Défense nationale s’efforce de faire la paix. Bismarck n’accepte de négocier qu’avec un gouvernement issu d’une assemblée élue. Des élections ont lieu en février 1871 ; elles consacrent le triomphe de la droite monarchiste (légitimistes, orléanistes, bonapartistes). Réunie à Bordeaux, la nouvelle assemblée nomme Thiers « chef de l’exécutif ». On n’ose pas encore le terme de « président » ! Il signe la paix à Francfort en mai.

Suite à l’invasion allemande de Paris, la Commune éclate en mars 1871. L’Assemblée décide de s’établir à Versailles. Elle y restera jusqu’en janvier 1879. Les députés dorment dans la galerie des Glaces. Pour se chauffer, ils brûlent les boiseries entreposées dans les réserves. Ils débattent dans l’Opéra royal. En mai, Thiers fait mater l’insurrection parisienne par les troupes restées fidèles, dites « versaillaises ». La situation conforte l’établissement de la République. Avec le retour de la paix et de l’accalmie sociale, elle ne fait plus peur. Des élections le confirment. En juillet 1871, le comte de Chambord, Henri d'Artois, chef des légitimistes, fait capoter le retour de la monarchie pour une question de drapeau : il préfère le blanc au tricolore. Devant les querelles internes entre monarchistes, la République apparaît comme celle qui divise le moins.

Elle est définitivement établie en janvier 1875. Après une première tentative le 28, Henri Wallon, catholique modéré, présente le 29 un amendement portant élection du président de la République pour sept ans, par la Chambre des députés et le Sénat réunis en Assemblée nationale, et le rendant rééligible.

Le 30, l’amendement est adopté par 353 voix contre 352. La IIIRépublique est donc proclamée à une voix près… Trois autres amendements viendront le compléter pour former la Constitution de 1875. Elle restera en vigueur jusqu’en 1940. Une salle est construite en 1876 par Edmond de Joly dans la cour centrale de l’aile du Midi. « Assemblée nationale » sous la IIIRépublique, elle deviendra « salle du Congrès ». Tous les présidents y seront élus jusqu’en 1958.

Sources Chateau de Versailles

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