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05/01/2025

LES BONS MOTS DE L'HISTOIRE : Et je résolus ardemment d’être quelqu’un : quand même ! » SARAH BERNHARDT l'indomptable

 

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Née le 22 octobre 1844 à Paris elle est considérée comme une des plus importantes actrices françaises du XIXe et du début du XXe siècle. 

« La plus grande artiste de notre époque, celle à laquelle nous avions l’habitude de n’en comparer aucune autre, vient d’achever son existence rayonnante de gloire ». C’est ainsi que Robert de Flers annonce dans le Figaro du 27 mars 1923 la mort de Sarah Bernhardt, qui a succombé la veille à une défaillance rénale, à l’âge de 78 ans.

Sur son lit d'hôpital, Sarah Bernhardt plaisante grandement avec son fils Maurice et ses amis, on va lui amputer une jamabe ? Et Alors ? Et alors ? Il lui en reste une autre ! C'est en chantant la Marseillaise que la comédienne alrs de 70 ans part en salle d'opération,

Son handicap n'empêchera pas la première star de l'Histoire de revenir au théâtre et de se produire (nous sommes en 1915) devant les poilus pur remonter le moral des troupes .

Lorsqu’éclate la guerre franco-prussienne à l’été 1870, Sarah Bernhardt souhaite apporter son soutien aux soldats français qui défendent le territoire contre l’invasion allemande. Elle est particulièrement sensible à la souffrance de la population durant cet épisode.

Elle transforme l’Odéon en ambulance militaire. Devenue infirmière, Sarah Bernhardt consacre tout son temps à soigner les soldats blessés.

Patriote, mais aussi révoltée par l'injustice lors de l'affaire Dreyfus, elle convainc Zola de défendre le capitaine, Elle a également soutenu Louise Michel et pris position contre la peine de mort,

Arrivée au théâtre presque par hasard, poussée par les conseils et recommandations du duc de Morny, ami de sa mère et de sa tante, Sarah Bernhardt étudie l’art dramatique pendant deux ans au Conservatoire, puis entre à la Comédie-Française où elle fait ses débuts en septembre 1862. Dans son autobiographie intitulée Ma double vie, publiée en 1907, Sarah Bernhardt conclut le récit de ce premier engagement à la Comédie Française avec ces mots : « Et je résolus ardemment d’être quelqu’un : quand même ! », reprenant sa célèbre devise.

En effet, malgré une santé fragile, malgré un deuxième prix au Conservatoire, malgré des débuts difficiles et des critiques mitigées lors de ses premières apparitions sur les planches, Sarah Bernhardt réussit – quand-même – à mener un parcours exceptionnel de comédienne et de directrice de théâtre. Elle joue les plus grands auteurs de son temps : George Sand, Victor Hugo, Victorien Sardou, Edmond Rostand, Alfred de Musset, Alexandre Dumas père et fils… et mène une carrière internationale sans précédent avec des tournées dans le monde entier.

Diego DIAZNombre de pages : 13220 €
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Biographie, Mme Sans-Gêne, Marie-Thérèse Figueur

Mme sans gene.jpgSoldate française, Marie-Thérèse Figueur (1774 – 1861), surnommée « Sans-Gêne » pour son audace et son franc-parler, participe à de nombreuses campagnes et batailles.

Marie-Thérèse Figueur naît le 17 janvier 1774 à Talmay, en Bourgogne. Sa mère meurt en couches. Thérèse perd son père à neuf ans, alors qu’elle n’est encore qu’une enfant. Son oncle maternel, Joseph Viart, sous-lieutenant dans le régiment de Dienne-Infanterie, devient son tuteur.

Thérèse Figueur a quinze ans lorsque éclate la Révolution française.

En 1793, suite à la chute des girondins, les provinces se révoltent contre Paris, arment des troupes, L’oncle de Thérèse, militaire retraité, reprend du service pour commander une compagnie de canonniers. Pour sa pupille, c’est la naissance d’une véritable vocation. Elle accompagne son oncle partout, au point qu’il finit par lui permettre de s’habiller en homme afin qu’elle puisse le suivre même en campagne.

C’est au moment de son enrôlement que son franc-parler lui vaut ce surnom de Sans-Gêne,

Thérèse repart en campagne, combattant désormais au sein de l’armée républicaine et s’efforçant d’obtenir grâce pour les prisonniers fédéralistes : « ce sont de bons Français ; ils ont été égarés comme moi ». À l’automne, elle participe au siège de Toulon, où elle est blessée à la poitrine

Thérèse Figueur poursuit ensuite le combat contre les Espagnols avec l’armée des Pyrénées-Orientales. Son courage et son franc-parler lui valent une grande popularité.

Près de Gérone, Thérèse sauve le général Noguez abandonné comme blessé et le conduit en lieu sûr. Elle participe ensuite à la deuxième campagne d’Italie.

Elle part pour l’Espagne en 1809. Elle y combat peu mais, à Burgos où elle stationne, gagne l’affection du curé qui la loge « malgré la haine que les Espagnols nourrissaient contre nous ». Elle entreprend de venir en aide à ses hôtes et aux plus démunis de la ville en distribuant des vivres, du pain, de la viande,

Thérèse Figueur prend sa retraite à 41 ans. Dépourvue de ressources, elle s’installe à Paris où elle tint un restaurant. Elle y retrouve son ami d’enfance, Clément Sutter, soldat lui aussi et se marient,

Un bonheur qui ne durera qu’un temps. Veuve onze ans après son mariage, Thérèse se retrouve à nouveau démunie. Elle conclut ainsi tristement ses mémoires,

« J’ai passé le reste de mes années à lutter contre la pauvreté. Aujourd’hui j’ai soixante-neuf ans, et je ne possède rien. Je n’ai autour de moi ni enfants ni famille ; j’attends avec résignation la mort dans un hospice.« 

Thérèse Figueur « Sans-Gêne » meurt en 1861, à l’âge de 86 ans.

 

Diego DIAZNombre de pages : 13220 €
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26/12/2024

Reine Njinga de Ndongo et de Matamba

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La Reine Njinga est un symbole de lutte anticoloniale au 17ème siècle.

A la tête du royaume de Ndongo et du royaume de Matamba (dans l’actuel Angola) elle se dressa contre les ambitions colonialistes portugaises sur les côtes sud-africaines, un territoire stratégique dans la traite des esclaves.  

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Njinga naît vers 1582 sur les côtes de l’Angola, dans la famille royale de Ndongo. Dès son plus jeune âge elle reçoit une formation militaire et politique. Elle apprend le portugais et devient négociatrice auprès des commerçants européens qui fréquentent cette région depuis déjà plusieurs décennies. 

Son frère Ngola Mbandi accède au pouvoir en 1617, à la mort de leur père. Il évince alors de nombreux rivaux prétendant au trône. Njinga est épargnée mais son fils est exécuté et elle est stérilisée de force. Face à la menace portugaise en 1621, elle est nommée ambassadrice pour négocier une pacification dans les relations diplomatiques entre le royaume Ndongo et le Portugal. Elle parvient à faire signer un traité de paix entre les deux parties. Mais la trêve ne tient pas et les hostilités reprennent rapidement.

Lorsque son frère meurt en 1624, elle fait assassiner le prince héritier, son neveu, et devient reine à l’âge de 43 ans. Pendant près de quarante ans de règne, elle mène son armée d’hommes et de femmes d’une main de fer contre l’envahisseur portugais, guerrière implacable et négociatrice avisée entre les différentes puissances africaines et européennes qui l’entourent. Dans une région où les formes traditionnelles d’esclavage (domestique et lié aux prises de guerre) sont une réalité omniprésente, son action entrave le développement des activités de traite conduites par les Portugais sur la côte atlantique.

Entre 1631 et 1635, Njinga envahit le royaume voisin de Matamba en capturant la reine Mwongo Matamba. Elle colonise ce nouveau territoire et y développe la traite d’esclaves en vue de financer la guerre qui continue dans son autre royaume. Après 25 ans de guerre, la paix est signée avec le Portugal, notamment grâce à sa reconversion au christianisme, qu’elle avait déjà embrassé à l’occasion des négociations de paix qu’elle avait menées en 1622, avant de l’abandonner un temps pour rallier à sa cause les puissants Imbangala aux rites d’initiation particulièrement violents. Ce retour vers l’Église catholique lui permet notamment d’obtenir la reconnaissance de son royaume par le pape Alexandre VII. Elle meurt de vieillesse en 1663.

Aujourd’hui la reine Njinga, « Mère de l’Angola », incarne dans le monde un modèle de résistance et d’indépendance aux premiers temps de la colonisation européenne en Afrique. Pendant la guerre d'indépendance angolaise au milieu du XXe siècle, Njinga est revendiquée comme un étendard de la résistance contre le Portugal.

Figure anticolonialiste et féministe

L'esprit de résistance et de liberté de Zingha dépasse les frontières angolaises, devenant un symbole de la lutte contre la colonisation européenne. Peu connue en Occident, elle est cependant devenue l'une des figures de la résistance africaine face au colonialisme. Encore encore, Anne Zingha fait partie des figures majeures de l'histoire de l'Afrique

En raison de ses talents de diplomate et de sa grande maîtrise des questions commerciales et religieuses de son époque, elle est également reconnue comme un modèle de gouvernance féminine, notamment chez les mouvements féministes.

Elle fait partie des figures militantes féminines majeures de l'histoire de l'Afrique.

Sources d'informations

 

19:28 Publié dans Monde, Résistance | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : angola, reine njinga | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook |