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30/04/2015

Lucy Parsons, la veuve des martyrs de Chicago

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Le 1er mai 1886, la grève est lancée à Chicago. Le 4 mai s’abat la répression. Jugés, quatre hommes sont pendus dont Albert Parsons. Sa femme, Lucy, poursuivra la lutte jusqu’à sa mort. À 88 ans, la police la considère toujours comme une menace « plus dangereuse que mille insurgés ».

En hommage aux cinq martyrs de Chicago, le Congrès des ouvriers socialistes qui se tenait à Paris en 1889 instaura le 1er mai comme la Journée internationale des travailleurs et des travailleuses. L’année suivante, cette journée fut commémorée pour la première fois. Lucy Parsons était déjà connue comme la « veuve mexicaine des martyrs de Chicago ». Fille d’un Indien de l’Alabama et d’une Mexicaine noire, Lucy Gonzalez naquit esclave en 1853, dans un hameau du Texas, un territoire qui, cinq ans plus tôt, faisait partie du Mexique. Orpheline à trois ans, on l’envoya dans les champs de coton dès qu’elle fut en mesure de travailler.

lucy parson,premier mai,chicagoÀ dix-neuf ans, elle épousa Albert Parsons. Quasiment considérés comme un couple illégal, car la mixité raciale était pratiquement interdite dans les États du Sud, ils faisaient partie du petit nombre d’activistes pour le droit des Noirs. Pour ces deux raisons, les menaces de mort à leur encontre les obligèrent à partir pour Chicago en 1873. Pour survivre, Lucy confectionnait des vêtements pour femmes et il travaillait dans une imprimerie. Elle se mit à écrire pour des journaux syndicaux, sur des sujets tels que le chômage, le racisme, ou le rôle des femmes dans les organisations politiques.

La militante Lucy fut très bien accueillie par les ouvrières, notamment dans les fabriques textiles, là où l’exploitation était la plus féroce. Avec le soutien d’Albert, elle participa à la création de l’Union des femmes ouvrières de Chicago, reconnue en 1882 par l’Ordre des nobles chevaliers du travail. Un grand triomphe : jusqu’alors, le militantisme féminin n’était pas admis.

La lutte pour la journée de huit heures devint la principale revendication nationale. Les travailleurs appelèrent à une grève pour le 1er mai 1886. Lucy et Albert défilèrent avec leurs enfants. Ils étaient tendus et prudents : dans l’éditorial du Chicago Mail, Albert et un autre compagnon de lutte étaient taxés de « dangereux voyous en liberté ». Et le journal exigeait : « Dénoncez-les aujourd’hui. Ne les perdez pas de vue. Signalez-les comme personnellement responsables de toute difficulté qui pourrait survenir. » À Chicago, où les conditions de travail étaient pires que dans d’autres villes, les grèves et les mobilisations se poursuivirent.

Le 4 mai, lors du rassemblement organisé au Haymarket Square, Albert prit la parole. Il restait quelque deux cents manifestants sur la place lorsque la police chargea. Une bombe de fabrication artisanale explosa, tuant un officier. Les forces de l’ordre ouvrirent le feu. On ne connut jamais le nombre exact de morts. L’état d’urgence et le couvre-feu furent décrétés. Les jours suivants, des centaines d’ouvriers furent arrêtés. Certains furent torturés. Sur les trente et une personnes mises en examen pour l’affaire de la bombe, huit furent incriminées.

Le 21 juin, le procès débuta. Après s’être entretenu avec Lucy, Albert se présenta face à la cour pour déclarer : « Vos honneurs, je suis venu afin que vous me jugiez avec tous mes compagnons innocents. » Le procès ne fut qu’une mascarade, aggravée par la campagne de diffamation lancée par la presse. Ce fut un véritable lynchage. Le jury déclara les huit accusés coupables. Cinq, dont Parsons, furent condamnés à mort par pendaison.

José Marti, futur apôtre de l’indépendance de Cuba, assistait au procès. Le 21 octobre, dans un article publié par le quotidien argentin la Nacion, il décrivit le comportement de Lucy lorsque la sentence fut prononcée : « La mulâtresse de Parsons est là, inflexible et intelligente comme lui, celle qui ne cille pas des yeux même dans les pires situations, qui parle avec une vibrante énergie dans les rassemblements publics, qui ne s’évanouit pas comme les autres, qui ne laisse apparaître aucun mouvement sur son visage lorsqu’elle entend la condamnation féroce (…). Elle appuie une joue contre son poing fermé. Elle ne regarde pas, ne répond pas ; on remarque un tremblement croissant de son poing… »

Pendant presque un an, Lucy, accompagnée de ses enfants, parcourut le pays pour faire connaître la vérité, suscitant un immense mouvement de solidarité. Mais le 11 novembre 1887, la sentence fut exécutée. « Tu es une femme du peuple, et je te confie au peuple… » lui a écrit Albert avant de mourir. Les patrons appliquèrent la journée de huit heures. Le sacrifice des martyrs ne fut pas vain. Après la mort de son époux, Lucy continua à organiser les ouvrières.

En juin 1905, lors de la création de l’Organisation des travailleurs ouvriers du monde, à Chicago, parmi les douze femmes présentes, Lucy fut la seule à prendre la parole. « Nous autres, les femmes de ce pays, nous n’avons aucun droit de vote. Le seul moyen est de prendre un homme pour nous représenter (…) et cela me paraîtrait étrange de demander à un homme de me représenter (…). Nous sommes les esclaves des esclaves… » Elle répétait que la libération des femmes n’aurait lieu qu’en luttant avec les hommes pour l’émancipation de la classe ouvrière. À quatre-vingts ans, elle continuait à conseiller, à former.

En février 1941, à quatre-vingt-huit ans, elle fit sa dernière apparition publique et l’année suivante, déjà aveugle, elle fut surprise par la mort dans l’incendie de sa maison. Même morte, la police la considérait encore comme une menace, « plus dangereuse que mille insurgés » : ses milliers de documents et livres furent saisis.

Hernando Calvo Ospina Auteur de Latines, belles et rebelles, aux Éditions 
le Temps des Cerises. 2015, 200 pages, 15 euros.

À l'origine du 1er Mai
Hernando Calvo Ospina
Mercredi, 29 Avril, 2015
L'Humanité
 
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04/04/2015

QUAND LES USA RECRUTAIENT LES NAZIS

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Après la Seconde Guerre mondiale, en échange d'une généreuse récompense et de perspectives de carrière, d'anciens nazis étaient recrutés par la CIA et le FBI pour combattre l'URSS. Avec le temps, ces liens avec les nazis ont commencé à peser sur les Américains.

Les États-Unis ont activement recruté d'anciens nazis pendant la Guerre froide, révèle le livre Des nazis près de chez vous: comment les États-Unis sont devenus un refuge sûr pour les hommes de Hitler (The Nazis Next Door: How America Became a Safe Haven for Hitler's Men). Son auteur, Eric Lichtblau, se base sur des archives déclassifiées montrant que des milliers de militaires et de chercheurs ayant servi le Troisième Reich sont partis après la Seconde Guerre mondiale de l'autre côté de l'océan à la recherche d'une vie paisible.

En échange d'une généreuse récompense et de perspectives de carrière, la CIA et le FBI exigeaient de leurs "subordonnés" des informations précieuses et une aide pour combattre leur "ennemi juré" – l'URSS.

Le recrutement d'anciens collaborateurs du Troisième Reich a commencé dans les années 1950, à l'aube de la Guerre froide. Cette décision a été prise par les dirigeants des deux principales directions des renseignements américains – Edgar Hoover et Allen Dulles. Selon eux, les ex-nazis pouvaient fournir à Washington toutes les informations nécessaires sur les plans de l'Union soviétique, explique le docteur en histoire Sergueï Bouranok:

"Premièrement, ils avaient de la valeur pour les renseignements qu'ils détenaient sur l'Union soviétique - il était question d'officiers des services secrets - concernant les méthodes de guerre contemporaine. On faisait aussi activement appel aux Biélorusses qui avaient collaboré avec le régime allemand, aux Ukrainiens, aux habitants des pays baltes, aux Hongrois et aux Croates. Le travail avec les Croates était supervisé par Hoover. Il pensait que ces régions – les Balkans, l'Europe de l'est – étaient les mieux placées pour combattre l'Union soviétique, que les informations d'anciens agents allemands aideraient à lutter contre les communistes, et il les recrutait activement. Deuxièmement, il s'agissait d'une extension du réseau d'agents à travers le monde. Parce qu'ils ne travaillaient pas seulement contre l'URSS, mais même contre leurs alliés au Royaume-Uni, ainsi qu'au Moyen-Orient et même en Israël."

Les nazis, eux, n'avaient rien à perdre car la peine de mort les attendait en Europe, ou au mieux la prison. Alors que les Américains leur proposaient une bonne rémunération et des conditions de vie correctes, déclare le docteur en histoire Dmitri Sourjik:

"On promettait la vie aux Allemands. Celle de beaucoup d'entre eux – même des criminels de bureau qui élaboraient des missiles et des armes nucléaires – était pendue à un fil. Deuxièmement, on leur promettait de l'argent. En effet, en arrivant aux USA certains experts en fusées allemands ont intégré l'armée américaine mais signaient également des contrats avec de très grands monopoles. En d'autres termes, on leur promettait la vie, une situation financière et de nouveaux documents: un nouveau départ à partir d'une page blanche."

Les volontaires étaient nombreux. Parmi les principaux informateurs des USA on compte ainsi Otto von Bolschwing, le bras droit d'Adolf Eichmann, responsable logistique de la "solution finale". Grâce à son service dévoué pour Washington Bolschwing a plus tard reçu la citoyenneté américaine. Et les exemples ne manquent pas. Cette "amitié" était profitable aux deux camps car les renseignements des nazis ont considérablement aidé les Américains, souligne l'historien Dmitri Sourjik:

"Les liens avec d'anciens criminels de guerre ont été activement exploités et ont notamment aidé les Américains pour la construction des fusées. Bien que les USA y aient travaillé, la qualité de leurs appareils était alors inférieure à celle des Soviétiques. Les chercheurs nazis ont permis de faire significativement avancer le programme américain de fusées. Puis on établissait le contact avec la clandestinité nationaliste. Et toute une pléiade de nationalistes ukrainiens a été recrutée à titre de consultants dans divers services du département d’État.

Ils étaient chargés des contacts avec la clandestinité nationaliste dans le domaine du renseignement. Ces contacts recueillaient des informations - autrement dit ils avaient construit un réseau d'informateurs sur la situation en Union soviétique."

Avec le temps, ces liens avec les nazis ont commencé à peser sur les Américains. C'est pourquoi au début des années 1980 beaucoup d'entre eux ont été "priés" de quitter leur asile et de revenir en Europe. Bien évidemment moyennant rémunération. Et les ex-nazis ont évidemment accepté.

Par Nika Filimonova, RIA Novosti
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16:24 Publié dans Deuxième guerre mondiale, Etats Unis | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : usa, nazis | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook |

05/12/2014

ET ALI ENTRAIT DANS LA LEGENDE...

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Comme à chaque fois avant une rencontre, Mohammed Ali fait voltiger les mots. Mais cette fois-là, il touche au sublime. « J’ai lutté avec un alligator, je me suis battu avec une baleine, j’ai passé les menottes à un éclair et emprisonné la foudre. La semaine dernière encore, j’ai tué un rocher, blessé une pierre, fait hospitaliser une brique. Je suis si méchant que je rends la médecine malade. Je suis méchant. » Puis : « Je suis si rapide que la nuit derrière, j’ai éteint la lumière dans ma chambre d’hôtel. J’étais dans mon lit avant que la pièce soit plongée dans l’obscurité. Je suis rapide. » Ali volait dans les mots, Ali volait sur le ring. « Flotte comme un papillon. Pique comme une abeille. »

AUCUN VIETCONG NE M'A JAMAIS APPELE NEGRE

Ce 30 octobre 1974, il y a quarante ans donc, the Greatest ne flottera pas, allant jusqu’à stupéfier son propre entraîneur, Angelo Dundee. Tout a décidément été hors norme dans ce combat, surnommé the Rumble in the jungle. Il y a, pour commencer, le prosaïquement sportif. Ali a été fauché au sommet de son art, en 1967, lorsqu’il a refusé l’incorporation dans les forces armées envoyées au Vietnam, car « aucun Vietcong ne m’a jamais appelé nègre ».

Suspendu, déchu de son titre, il a finalement obtenu gain de cause sur le plan judiciaire auprès de la Cour suprême américaine en 1971. Sa reconquête du titre a commencé. Elle échoue, de peu, face à Joe Frazier, le 8 mars 1971 au Madison Square Garden, de New York, lors du « combat du siècle » : deux champions invaincus face à face. Ali perd aux points après être allé au tapis pour la première fois de sa carrière sur un crochet gauche d’anthologie de Smokin’ Joe dont c’était la grande spécialité. La traversée du désert est terminée mais le chemin vers l’oasis du titre est encore long, très long.

Il faudra, de manière strictement comptable, 14 combats officiels et 39 matchs exhibitions avant de se voir offrir une nouvelle chance. C’était une époque où on ne jouait pas un titre tous les quatre matins dans n’importe quel casino américain.

James Brown, BB King et
Manu Dibango seront du voyage

À sa grande surprise, ce n’est pas à Joe Frazier qu’il va devoir arracher la ceinture, mais à George Foreman qui a détruit ce dernier en deux rounds, le 22 janvier 1973 à Kingston en Jamaïque. Frazier est allé six fois au tapis sous les coups de pilon du colosse Foreman.

Mais Ali doit d’abord affronter Frazier pour gagner le droit de faire face au nouveau roi de la catégorie. Ce qu’il fait le 28 janvier 1974 au Madison Square Garden, de nouveau. Victoire aux points. Prochaine étape, donc : Ali-Foreman. C’est ici que commence à s’écrire la démesure. Pour organiser le combat, un nouveau venu dans le monde de l’organisation s’invite : un ancien taulard à la coiffure doigts-dans-la-prise-électrique, reconverti dans la promotion de combats qui s’est attiré les sympathies d’Ali, l’hirsute Don King. Il a emporté le morceau en promettant une bourse de 5 millions de dollars à chacun des pugilistes, alors qu’il n’a pas un cent en poche.

Qui peut bien disposer d’une telle somme en magasin ? Un État, pardi. En l’occurrence, le Zaïre et son despote Mobutu, qui y voit là les moyens d’un plan de communication hors du commun. Aucun des deux boxeurs ne voit d’inconvénient à aller s’affronter à des milliers de kilomètres de leur base dans une chaleur étouffante.

Le climat politique s’y prête. Après le mouvement des droits civiques dans les années 1950 et 1960, la fierté noire dans les sixties, le thème du retour à l’Afrique, dans ces années 1970 encore balbutiantes, s’impose, pour une partie de la communauté afro-américaine, comme une façon de s’affirmer. La preuve, James Brown, BB King et Manu Dibango seront également du voyage pour un festival de musique.

Lorsque les deux boxeurs posent le pied sur le sol africain, le match est déjà engagé. Foreman débarque avec sa morgue et un berger allemand, qui rappellent aux Zaïrois les bergers belges de l’ancien colonisateur… Bref, Foreman prête le flanc : il est le Noir vendu au pouvoir blanc.

Ali, lui, trimballe sa bonne humeur habituelle et n’a pas besoin d’en faire des tonnes pour apparaître comme l’homme noir fier et fidèle à sa communauté et à ses valeurs. Le peuple de Kinshasa prend fait et cause pour celui que le système a tenté de broyer car il refusait d’aller taper sur ses « frères » : « Ali, boma ye ! » (Ali, tue-le !). Dès qu’Ali apparaît, c’est la rengaine qui surgit comme le prouvent les images du documentaire majestueux When We Were Kings de Leon Gast (voir ci-dessous) : le boxeur fait son jogging accompagné par des gamins qui crient aussi de concert : « Ali, boma ye ».

Plus personne ne peut plus affirmer qu’il n’est pas The Greatest

ali,boxeLe combat est programmé pour le 25 septembre. Seulement, lors d’un entraînement, Foreman se blesse à l’arcade. Il pense rentrer au pays mais Mobutu insiste. Combat reprogrammé pour le 30 octobre. Personne ne donne cher de la peau d’Ali, qui, sous le poids de l’âge (trente-deux ans), flotte un peu moins comme un papillon.

Foreman, en revanche, est une force de la nature. Dès qu’il aura coincé Ali dans un coin du ring, il va le démolir, brique par brique. Aucun doute. Et c’est bien le pari d’Ali : se laisser coincer dans un coin du ring. Pendant les entraînements, il a passé de longues séances à se faire pilonner le corps par son sparring-partner, Larry Holmes, qui deviendra, plus tard, champion du monde. Personne n’y prête attention. Mais Ali a un plan : user Foreman qui a gagné ses huit derniers combats en moins de deux reprises.

Le 30 octobre 1974, à 4 heures du matin (télévision américaines obligent : il est 22 heures aux États-Unis), 80 000 spectateurs garnissent les gradins du stade du 20 mai. Au bout de quelques rounds, ils assistent, médusés, à la tactique d’Ali. Foreman cogne, cogne, cogne. « Sors des cordes », lui intime Angelo Dundee. Ali glisse à l’oreille de son adversaire : « C’est tout ce que tu as, George ? Tu cognes comme une fillette. » À la fin de chaque round, Ali sort des cordes et « pique ». Au huitième, c’est la bonne : Foreman tombe et se relève une seconde trop tard. Le stade explose. Mohammed Ali est champion du monde des poids lourds pour la deuxième fois, le seul après Floyd Patterson à retrouver une ceinture perdue. Le ciel craque (véridique) et un déluge s’abat sur Kinshasa. Norman Mailer tient la conclusion dantesque de son livre The Fight. Mohammed Ali entre dans la légende. Plus personne ne peut plus affirmer qu’il n’est pas The Greatest.

Même muet, ali fait parler… Les nouvelles les plus fraîches de Mohammed Ali, soixante-douze ans, datent du 13 octobre et de la première de I Am Ali, 
à Hollywood. À la suite de la présentation du documentaire consacré au champion, son frère Rahman a confié qu’il ne pouvait « plus discuter avec (son) frère parce qu’il 
est malade ». Atteint de la maladie de Parkinson, diagnostiqué en 1984, l’ex-poids lourd n’avait pas assisté à la projection. Deux jours plus tard, une de ses filles, Laila, a apporté, sur Twitter, un correctif au propos de son oncle : « La santé de mon père est 
la même que d’habitude. Merci pour toutes ces préoccupations, mais toutes 
ces rumeurs sont fausses. »

Christophe Deroubaix, l'Humanité: http://www.humanite.fr/il-y-quarante-ans-ali-entrait-dans-la-legende-555738#sthash.4TizYat7.dpuf

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15:40 Publié dans Biographie, Etats Unis, Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ali, boxe | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook |