08/07/2013
GERDA TARO, L’ETERNELLE JEUNESSE !
1911-1937, journaliste reporter de Ce Soir, tuée en juillet 1937, sur le Front de Brunette, Espagne, dans l’exercice de sa profession.
Sur sa tombe, au Père Lachaise, cette stèle enlevée par la préfecture de Paris en 1942 parce que la référence à la guerre d’Espagne était considérée comme une insulte à la politique de collaboration était rappelée en quelques mots qui était Gerda Taro.
A côté de la stèle une petite statuette représentant Horus, le dieu oiseau, symbole de la vie et de la résurrection dans l’Egypte ancienne porte à cette combattante, cette journaliste photographe exceptionnelle l’éternelle jeunesse.
Louis Aragon, le directeur de ce Soir sur sa tombe, avec à ses côté Pablo Neruda, le futur prix Nobel de Littérature, et Paul Nizan, le jour de son enterrement précisait que pour ce voyage, pour l’éternité « toutes les fleurs du monde s’était donné rendez vous ». Quel bel hommage…
Capa, son ami photographe et dans la vie, créateur de l’agence Magnum, l’a immortalisé quelques jours avant , avec une photo où Gerda Taro est accroupie sur une borne. Prédilection ?
Sur cette borne est inscrit PC, un clin d’œil aux idées de Gerda, très proche du Parti communiste, mais qui en réalité signifiait « partido communal », c’est-à-dire limite de la commune.
GERDA TARO : LA PREMIERE FEMME REPORTER DE GUERRE
Gerda Taro a été considéré comme la première femme photographe reporter de guerre, la première aussi tué au combat , mais d’autres femmes aussi l’avaient précédés dans des missions difficiles.
Marie Claude Vailland Couturier pour Vu, Regard, et l’Humanité avaient aussi réalisés des reportages photographiques périlleux en Allemagne des 1933, deux mois après l’accession d’Hitler au pouvoir ou elle avait réalisé clandestinement les clichés des camps d'Oranienburg et de Dachau, publiés à son retour en France, et également en Espagne en suivant les Brigades internationales.
Déporté à Auschwitz en 1943 pour faits de résistance, rescapée des camps de la mort, Marie Claude Vaillant Couturier sera élue députée communiste pratiquement sans discontinuer de 1945 à 1973.
Kati Horna, hongroise d’origine, 25 ans aussi avait aussi réalisé un reportage photos pour le compte du gouvernement Républicain espagnol en 1937.
Tina Modotti, communiste convaincu était aussi venue en Espagne et avec cette conviction qui sûrement était partagée par Gerda Taro qu’elle avait encontre souvent : « La photographie est faite pour enregistrer la vie objective dans toutes ses manifestations. Si l’on ajoute la sensibilité, la compétence du sujet, en ayant une idée claire de la place qu’elle doit occuper dans l’Histoire, je crois Qu’elle est digne de jouer un rôle dans la révolution sociale à laquelle nous devons contribuer ».
Tina Modotti est morte en 1942, au Mexique dans des conditions inexpliquées.
Gerda Taro partageait bien aussi, le même idéal éthique et probablement politique que Marie Claude Vaillant Couturier. Pour elles l’expression de Robert Capra qui disait « Dans une guerre, il faut détester ou aimer quelqu’un, en tout cas prendre position, sinon on ne supporte pas ce qui se passe » avait tout son sens.
Gerda Taro avait pris position, clairement pour les Républicains Espagnols dans ses reportages et dans la vie et pour le Front Populaire en France.
Née le 1er aout 1910, à Stuttgart, en 1933, à 23 ans elle est arrêtée avec l’arrivée de Hitler au pouvoir pour avoir distribué des tracts anti-nazis. Elle est libérée quelques jours plus tard en faisant valoir son passeport polonais. Elle part ensuite en France.
Elle vit quelques temps à Paris, devient secrétaire de l’agence Allianc-Photo où elle rencontre Robert Capa qui la forme à la photographie et qui deviendra son ami.
Gerda Taro ( de son vrai nom Gerda Pohorylles) s’inscrit à l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires (Aear, proche du PCF), alors dirigée par Louis Aragon.
Elle est remarquée pour sa beauté naturelle ( la « pequeña rubia » - la petite blonde) comme le disait amicalement les espagnols, son intelligence, sa culture, sa spontanéité.
Aimant passionnément la vie, sentant sans doute son éphémérité, elle était qualifié par Hemingway de «putain» lui qui a collectionné les conquêtes féminines toute sa vie, mais il est vrai que ce mot n’a pas d’équivalent chez les hommes.
En 1936, au déclenchement de la guerre civile elle se rend en Espagne, où comme le disait avec juste raison, Louis Aragon elle s’est conduit en « héroïne » apportant son soutien et son encouragement aux soldats républicains et aux civils et effectuant des reportages photographiques exceptionnels dans les zones de guerres les plus dangereuses pour porter témoignage dans le monde entier de cette tragédie qui préparait la deuxième guerre mondiale.
C’est en effectuant un de ces reportages qu’elle meurt le 25 juillet 1937 après avoir été heurté par un tank près de Brunete alors qu’elle était sur un marchepied d’une voiture où elle était montée pour quitter le village tombé aux mains des insurgés fascistes sur une la route de Brunete à Madrid, alors que les Stuka et les Heikel allemands de la Légion Condor bombardaient sans relâche les troupes républicaines.
En la ramenant à Madrid grièvement blessée pour ces dernières heures l’infirmière américaine présente a témoigné de ces derniers mots : « Est-ce que mes appareils (caméras) sont cassés ? Ils sont neufs. Est-ce qu’ils sont bien là ? ».
Son appareil de photo c’était son arme, plus puissant et efficace qu’un fusil-mitrailleur, qu’un stuka, témoignage pour l’histoire et l’éternité de la barbarie humaine, fasciste et nazie et de la souffrance d‘un peuple.
C’est le 1er aout 1937, le jour de ces 27 ans qu’elle est enterrée au Père Lachaise à Paris.
Pour écrire cet article j’ai utilisé plusieurs sources et notamment les écrits de François Maspéro dans son livre « L’ombre d’une photographe, Gerda Taro », publié au Seuil et que je vous recommande
Photos Capa, Gerda Taro, Anonyme
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14/06/2013
IL Y'A 70 ANS NAISSAIT LE CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE (CNR)
« Il est essentiel que la Résistance sur le territoire national forme un tout cohérent, organisé, concentré. C’est fait grâce à la création du Conseil de Résistance qui fait partie intégrante de la France combattante et qui, par là même, incarne la totalité des forces de toute nature engagées à l’intérieur contre l’ennemi et ses collaborateurs » Lecture du message de De Gaulle par Jean Moulin.
Le 27 mai 1943 est née la plus grande institution de la France clandestine. Créée par Jean Moulin sous l’impulsion du Général De Gaulle, elle voulait instituer un organisme propre à toutes les tendances politiques de la Résistance, avec la volonté de construire une société meilleure.
Constituée de huit mouvements de Résistance intérieure, deux syndicats et six partis politiques, elle se réunit pour la première fois, le 27 mai 1943, au nom de l’essentiel : l’intérêt et l’honneur de la France.
Coquoin, Jacques Lecompte-Boinet, Pierre Villon, Charles Laurent, Jacques-Henri Simon, Claude Bourdet, Eugène Petit, Pascal Copeau, André Mercier, André Le Troquer, Marc Rucart, Georges Bidault, Joseph Laniel, Jacques Debû-Bridel, Louis Saillant, Gaston Tessier ont constitué cet organisme clandestin sous la présidence de Jean Moulin, sans qui cette mission n’aurait jamais pu être possible. Ces Résistants étaient tous recherchés et surveillés par la gestapo.
La première réunion plénière a cautionné la volonté de redonner à la France une institution parlementaire et quatre points essentiels : « faire la guerre ; rendre la parole au peuple français ; rétablir les libertés républicaines dans un Etat d’où la justice sociale ne sera point exclue et aura le sens de la grandeur ; travailler avec les Alliés à l’établissement d’une collaboration internationale réelle, sur le plan économique et spirituel dans un monde où la France aura regagné son prestige. »
« Certains mouvements qui, malgré tout aurait conservé à l’égard du Conseil quelques préventions semblent maintenant avoir compris l’intérêt de cet organisme et le poids qu’il peut avoir » Jean Moulin
La création du CNR fut l’entreprise la plus difficile de Jean Moulin et la plus décriée par la Résistance des chefs.
Son programme très ambitieux, prônait la participation des citoyens à la conduite de la nation et leur émancipation sur les forces de l’argent.
Il comporte deux parties :
- la première concerne les mesures urgentes à prendre : la chasse et la traque de l’ennemi, la lutte contre la déportation, l’éviction des traitres, de tous ceux qui ont pactisé avec les nazis, la création de comités départementaux de libération…
- la seconde ne tient que sur deux pages, mais ces deux pages vont bouleverser l’histoire de France. Elles sont consacrées à l’avenir de la France et sont titrées : « mesures à appliquer dès la libération du territoire ».
C’est un texte essentiel qui pose les bases de la 5ème République.
La Résistance a construit un pacte social de solidarité, un pacte pour l’intérêt général.
Dans une France exsangue, ils ont osé croire que tout était possible. Ils ont élaboré une sécurité sociale forte basée sur la solidarité nationale. Ils ont étendu les retraites à toutes les catégories de salariés. Ils ont nationalisé les grandes entreprises en particulier Renault, la SNCF, Air France, les grandes banques, la grosse industrie dans le but d’un partage de richesses. Ils ont subventionné des programmes culturels ambitieux, institué l’indépendance de la presse, autorisé le vote des femmes…
Pour défendre ce programme élaboré par le CNR, Jean Moulin y a laissé sa vie, le 28 avril 1943 à la suite de la répression conduite par Klaus Barbie à Caluire le 21 juin précédent. Ce jour-là, il fut arrêté avec sept de ses compagnons Résistants suite à la dénonciation de René Hardy, auteur présumé de la trahison, qui n’avouera d’ailleurs jamais son passage à l’ennemi malgré toutes les preuves retrouvées.
Le 2 juin 1944 à Alger, va naître le gouvernement provisoire de la République Française. Il votera les réformes fondamentales transcrites dans le programme du CNR. La France est libérée en août 1944 et voit la fin du Régime de Vichy. Ce nouveau gouvernement provisoire va déclarer nulles et non-avenues toutes les décisions prises par le précédent régime.
Aujourd’hui, nous ne devons pas oublier les valeurs du CNR. Nous devons être à la hauteur de ce que nos anciens nous ont légué. C’est à eux que nous devons ces libertés : tout ce qui fait société, tout ce qui fait que l’on vit l’un avec l’autre, et non pas l’un à côté de l’autre, tout ce qui tend une collectivité vers plus de justice, plus d’égalité, plus d’humanité, tout ce qui nous fait vivre ensemble.
70 ans après cet héritage inestimable, les coups de boutoirs lui sont portés de manière persistante. Politiciens de droite comme de gauche, financiers, assureurs, banquiers, grands patrons, n’ont de cesse de fouler au pied tout ce qui, de près ou de loin, représente un frein dans leur course au profit.
Ces financiers ont démantelé notre système de sécurité sociale, celui des retraites et des services publics, celui de l’emploi et des salaires. Ils ont vulgarisé les privatisations et entrepris la déréglementation financière aux conséquences lourdes pour notre peuple. Ils ont abandonné notre jeunesse, l’ont laissée en désespérance, sans espoir d’avenir.
Et pourtant, le Conseil National de la Résistance a su sortir de l’impasse dans un moment tragique de l’histoire de notre pays pour inventer le pacte social, celui qui allait permettre à la France de se relever du désastre et d’aborder le futur sous un jour meilleur. Ils ont esquissé ce que devait être la société juste et pacifique qui allait suivre l’écroulement du nazisme. Ils nous ont donné les structures qui ont favorisé l’extraordinaire prospérité de l’après-guerre. Ils ont posé les jalons de l’avenir.
Nous avons là un héritage commun transmis par nos aînés, un patrimoine que nous devons faire fructifier pour les générations futures.
Aujourd’hui, pour coller concrètement à la réalité de terrain et répondre à l’urgence sociale, le programme du CNR se doit d’être soutenu et consolidé car il reste pleinement d’actualité. Nous devons en renforcer son socle car les conquêtes sociales sont aujourd’hui menacées et méthodiquement démantelées au nom de la finance.
10:18 Publié dans Actualité, Résistance | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cnr, jean moulin, de gaulle | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook |
07/06/2013
MARCEL PAUL ENFANT ET MINISTRE COMMUNISTE DE LA REPUBLIQUE
Enfant trouvé le 12 juillet 1900 dans le XIVe arrondissement de Paris où il avait été abandonné, il commence à travailler à l'âge de 13 ans comme valet de ferme dans la Sarthe. Il milite à 15 ans dans les Jeunes Socialistes, contre la guerre.
Mobilisé dans la marine, il participe à la révolte des équipages de Brest, puis à celle des marins qui refusent de faire fonctionner la centrale électrique de Saint-Nazaire contre les ouvriers en grève.
À sa démobilisation, il s'installe tout d'abord à Saint-Quentin, dans l'Aisne, où il travaille dans le bâtiment et commence à exercer une activité syndicale. Il est ensuite embauché comme électricien à la Société des transports en commun de la région parisienne. En 1923, il adhère au parti communiste.
De 1931 à 1936, il occupe le poste de secrétaire général de la Fédération des services publics, hospitaliers, éclairage et force motrice (CGTU). Il est nommé ensuite secrétaire général adjoint, puis secrétaire général (en 1937) de la Fédération réunifiée de l'éclairage1. En 1932, il est violemment agressé à la sortie d'une réunion syndicale du personnel soignant de l'Hôtel-Dieu de Marseille. Une infirmière qui l'accompagne, Edmée Dijoud, est tuée. Devenu proche de Maurice Thorez, il est présenté par le PCF aux élections municipales de 1935 dans le XIVe arrondissement de Paris, où il est élu, ainsi que Léon Mauvais.
En 1938, il se rend en Espagne et en Tchécoslovaquie au nom de la CGT.
En 1939, il est mobilisé dans l'infanterie, car la marine refuse son incorporation. Après la signature du pacte germano-soviétique, il est exclu, ainsi que les autres communistes, de la direction de la Fédération de l'éclairage (Clément Delsol le remplace à la tête de la fédération dite « légale »). Fait prisonnier, il s'évade deux fois.
Il rejoint la Bretagne, où il occupe avec Auguste Havez la fonction de responsable inter-régional. Il s'occupe alors de ramasser des armes et des explosifs pour constituer des dépôts, puis, sur ordre de la direction du parti, revient à Paris en novembre 1940 tout en suivant les actions dans l'ouest jusqu'en janvier 1941. Très actif dans le milieu de l'éclairage et des services publics, il s'investit dans la mise sur pied de comités populaires dans la région parisienne.
Investi également dans l'Organisation spéciale, il apprend, à partir de juillet 1941, le maniement des explosifs avec France Bloch-Sérazin et organise en août 1941,un attentat manqué contre un train officiel allemand2.
Dénoncé, il est arrêté en novembre 1941. Détenu au commissariat, puis à l'hôpital de Saint-Denis où il tente de se suicider, il est ensuite transféré à la prison de la Santé. Jugé en février 1943 par la section spéciale, il est condamné à quatre ans de prison.
À l'été 1943, il est transféré, avec d'autres détenus, à la centrale de Fontevrault. Livré en février 1944 aux Allemands, Marcel Paul tente une nouvelle fois de s'évader. Il est déporté le 27 avril 1944 à Auschwitz, où un matricule lui est tatoué. Le 14 mai, il est transféré à Buchenwald avec les hommes de son convoi.
Dans le camp, il devient l'un des chefs de la Résistance clandestine, au sein du « comité des intérêts français ». Il devient l'un des cinq membres du bureau et peut décider de l'affectation des détenus aux postes de travail. Il sauve ainsi de nombreux déportés français, dont Marcel Dassault.
Rapatrié en priorité avec des personnalités, il reste peu de temps à Paris et repart pour Buchenwald pour s'occuper du retour des autres déportés.
De retour à Paris, Marcel Paul entre au Comité central du PCF, élu lors du Xe congrès de juin 1945. Il reprend ses activités syndicales et est nommé membre de l'Assemblée consultative, où il intervient le 3 août en faveur de la nationalisation du gaz et de l'électricité.
MINISTRE DE LA REPUBLIQUE
Député de la Haute Vienne de l‘Assemblée constituante, il est nommé ministre de la production industrielle le 21 novembre 1945, dans le gouvernement de Charles de Gaulle, succédant à Robert Lacoste, il reste à ce poste dans les gouvernements de Félix Gouin et de Georges Bidault, jusqu'en décembre 1946. Le 2 décembre 1945, il vote la nationalisation de la Banque de France et des organismes de crédit.
Le 27 mars 1946, il propose la nationalisation de l'énergie et organise la création d'EDF-GDF, qui est votée le 8 avril 19463. Il fait de la nouvelle entreprise publique une forteresse syndicale en organisant le statut du personnel. En tant que ministre de la Production industrielle, il dépose, le 15 janvier, un projet de loi relatif au personnel des exploitations minières et assimilées, plusieurs projets sur les élections aux Chambres de métiers et, le 20 avril, un projet portant réglementation des conditions d'accès à la profession de coiffeur. Le 19 avril 1946, il vote pour l'adoption de la Constitution et le 24 avril pour la nationalisation des sociétés d'assurance.
En novembre 1946, il est élu à l'Assemblée nationale et nommé membre de la Commission de production industrielle. Il quitte le ministère en décembre 1946. Après un mois d'un gouvernement socialiste homogène, les ministres communistes sont rappelés en janvier 1947, mais pas Marcel Paul. À partir de janvier 1947, Marcel Paul reprend la tête de la fédération CGT de l'éclairage, fonction qu'il occupera jusqu'en 1966, de fait jusqu'en 1963.
En mai 1947, le gouvernement socialiste de Paul Ramadier écarte les ministres communistes. En février 1947, il devient président du Conseil central des œuvres sociales (CCOS) d'EDF-GDF, où il reste jusqu'à la dissolution de l'organisation par le gouvernement de René Pleven, le 17 février 1951. Le lendemain, la police envahit les locaux du CCOS, 22 rue de Calais, Paris 9e, et en chasse le personnel4.
MILITANT SYNDICAL
Voulant se consacrer plus totalement à sa mission syndicale, il démissionne de son mandat de député le 20 avril 1948. Il n'est pas candidat aux élections de 1951. En 1952, il fonde avec le colonel Manhès la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP), dont il est président jusqu'à sa mort.
En 1964, il n'est pas réélu au Comité central du Parti communiste, à la suite de divergences concernant la reprise des œuvres sociales d'EDF-GDF qu'il avait créées. Depuis 1951, la gestion en est devenue patronale et le gouvernement met comme condition à la reprise de l'activité par les syndicats l'éviction de Marcel Paul, ce que la direction fédérale se résout à accepter en 1962.
Il est nommé officier de la Légion d'honneur5 en avril 1982. À l'issue de la cérémonie du 11 novembre 1982, place de l'Étoile à Paris, il est pris d'un malaise fatal. Il meurt chez lui quelques heures plus tard.
Source Wikipédia
18:28 Publié dans Biographie, Libération, Occupation, Résistance | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marcel paul, déportation, ministre, edf, gdf, ccas, résistance, concentration | | del.icio.us | Imprimer | | Digg | Facebook |