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29/08/2017

Le destin de Lise et Artur London est indéfectiblement lié à l’histoire du 20ème siècle

Humanite.fr

Par Catherine Vieu-Charier, Adjointe à la Maire de Paris chargée des questions relatives à la mémoire et au monde combattant et Nicolas Bonnet Oulaldj, Président du groupe Communiste-Front de gauche au Conseil de Paris.

Lise London.jpgAlors que nous commémorons le 73ème anniversaire de La libération de Paris, la ville va rendre hommage à Lise et Artur London en baptisant une place à leurs noms dans le 12ème arrondissement, Porte de Charenton.
 
Cet hommage de Paris à ces héros du siècle passé, fait suite à un vœu des élu-es communistes parisiens adopté à l’unanimité en 2012. 
 
Le destin de Lise et Artur London est indéfectiblement lié à l’histoire du 20ème siècle. Siècle qu’ils auront marqué en s’engageant dans le Front populaire, la guerre d’Espagne, la Résistance, puis en étant victimes de la déportation et des purges staliniennes. 
 
Lise London, née Élizabeth Ricol en 1916, nous a quitté le 31 mars 2012 à l’âge de 96 ans, et rejoint Artur London décédé le 7 novembre 1986. 
Née dans une famille très pauvre de mineurs, Lise rejoint les Jeunesses Communistes et s’engage dans la démocratisation des pratiques sportives avec la Fédération Sportive du Travail (FST, ancêtre de la FSGT) auprès d’Auguste Delaune. Elle gardera un souvenir fort de fraternité entre sportif et antifascistes lors des Spartakiades mondiales à Lyon en 1932. 
Elle s'engage ensuite au Parti communiste français en 1934 alors qu’elle n’a que 18 ans. Elle sera missionnée auprès du siège du Komintern, à Moscou. Là-bas, elle fit la rencontre d'Artur London, un communiste tchèque qui allait devenir l'amour de sa vie.
 
Lise et Artur London ont puisé très jeunes dans leurs engaments communistes et humanistes leur idéal de Justice et de Liberté. Ils l’ont défendu très tôt et très concrètement dans la défense de la République espagnole, au sein des Brigades internationales face au fascisme de Franco. 
 
C’est ensuite en France, dans la résistance face à l’occupation et l’oppression nazie qu’ils poursuivront leur combat. Artur London deviendra l’un des chefs historique de la main d’œuvre immigrée. Il sera arrêté en 1942, condamné à 10 ans de travaux forcés, puis déporté. Dans le camp de Mauthausen, il devient l'un des principaux  artisans du comité de résistance. La même année, celle que la police de Vichy appelait la « mégère de la rue Daguerre » suite à ses prises de parole en pleine rue et ses dénonciations publiques du nazisme et de la collaboration, fût arrêtée, livrée aux allemands, puis déportée. 
 
Rappelons à ce titre que Lise London organisa une manifestation dans le 12e arrondissement le 27 juin 1942 au carrefour de la rue du Faubourg St Antoine et de l’avenue Ledru Rollin où 150 à 200 participantes lancèrent des tracts en entonnant la Marseillaise. 
 
A la libération de Paris, Lise London et Artur London s’installent en Tchécoslovaquie. Artur London devient vice-ministre des Affaires étrangères. Il est arrêté en 1951 et est l’un des 14 « accusés » du procès de Prague qui avait pour but d’éliminer les cadres du Parti communiste tchécoslovaque que l’on accusait de conspirer contre leur pays. Condamné à la prison à perpétuité à l’issue de ce procès, il sera réhabilité en 1956. Artur London décrira dans l'Aveu, témoignage au retentissement mondial écrit pendant ses années d'emprisonnement, cette page sombre de l'Histoire qu'il a traversée avec sa compagne. 
 
Ceux que l’on surnommait les « amants de Vérone » ont donc connu l’horreur de la déportation, l’horreur des appels, la faim, la soif, les coups, l’humiliation et les privations. Ils ont subi l'enfer du stalinisme, ce dévoiement hideux de l'idéal communiste auquel ils n'ont jamais cessé de croire. Malgré ces épreuves et ces souffrances, leurs convictions humanistes ne les ont jamais quitté et sont demeurées intactes dans tous les combats qu'ils ont menés, contre toutes les injustices et contre toutes les oppressions. 
                                                                             
Artur et Lise London s’installent en 1963 dans le 12ème arrondissement de notre ville, rue du Sergent Bauchat, qu’ils ne quitteront plus. 
 
Avec cet hommage, nous voulons prolonger leur volonté d’éclairer les côtés lumineux comme les côtés sombres de notre Histoire. Explorer les fautes d’une génération, la perte du sens critique, du doute par l’aveuglement, et les mots d’ordre d’un parti.
 
Inscrire leurs noms dans l’espace public, c’est donc aussi, au-delà de l’hommage mérité, nous permettre de réfléchir et de penser, à partir de leur Histoire, à l’avenir de la nôtre. C’est une transmission indispensable de l’Histoire et de la mémoire aux jeunes générations.
 
C’est aussi inviter les parisiennes et les parisiens, pour reprendre les mots justes de Lise, à « toujours ouvrir les yeux, à ne pas se laisser enfermer dans les certitudes, à se battre contre les injustices et à rester eux-mêmes ». 
 

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23/07/2017

Pour Louis Antoine Saint-Just, le roi « doit régner ou mourir »

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Olfa Ayed, L'Humanité

Les grands discours de la République (4/34). 13 novembre 1792 à la Convention nationale

L’unique but du comité fut de vous persuader que le roi devait être jugé en simple citoyen ; et moi, je dis que le roi doit être jugé en ennemi (…). Les mêmes hommes qui vont juger Louis ont une République à fonder : ceux qui attachent quelque importance au juste châtiment d’un roi ne fonderont jamais une République (…).

Nous nous jugeons tous avec sévérité, je dirais même avec fureur ; nous ne songeons qu’à modifier l’énergie du peuple et de la liberté, tandis qu’on accuse à peine l’ennemi commun et que tout le monde, ou rempli de faiblesse, ou engagé dans le crime, se regarde avant de frapper le premier coup. Nous cherchons la liberté, et nous nous rendons esclaves l’un de l’autre ! Nous cherchons la nature, et nous vivons armés comme des sauvages furieux ! Nous voulons la République, l’indépendance et l’unité, et nous nous divisons, et nous ménageons un tyran ! (…)

Pour moi, je ne vois point de milieu : cet homme doit régner ou mourir (…) il doit mourir pour assurer le repos du peuple, puisqu’il était dans ses vues d’accabler le peuple pour assurer le sien. L’on vous propose de le juger civilement, tandis que vous reconnaissez qu’il n’était pas citoyen, et qu’au lieu de conserver le peuple, il ne fit que sacrifier le peuple à lui-même (…).

On ne peut point régner innocemment : la folie en est trop évidente. Tout roi est un rebelle et un usurpateur. Les rois mêmes traitaient-ils autrement les prétendus usurpateurs de leur autorité ? Ne fit-on pas le procès à la mémoire de Cromwell ? Et, certes, Cromwell n’était pas plus usurpateur que Charles Ier, lorsqu’un peuple est assez lâche pour se laisser mener par des tyrans, la domination est le droit du premier venu, et n’est pas plus sacrée ni plus légitime sur la tête de l’un que sur celle de l’autre.

Citoyens, le tribunal qui doit juger Louis n’est point un tribunal judiciaire : c’est un conseil, c’est le peuple, c’est vous ; et les lois que nous avons à suivre sont celles du droit des gens (…).

Je ne perdrai jamais de vue que l’esprit avec lequel on jugera le roi sera le même que celui avec lequel on établira la République. La théorie de votre jugement sera celle de vos magistratures, et la mesure de votre philosophie, dans ce jugement, sera aussi la mesure de votre liberté dans la Constitution.

Je le répète, on ne peut point juger un roi selon les lois du pays, ou plutôt les lois de cité. Le rapporteur vous l’a bien dit ; mais cette idée est morte trop tôt dans son âme ; il en a perdu le fruit. Il n’y avait rien dans les lois de Numa pour juger Tarquin ; rien dans les lois d’Angleterre pour juger Charles Ier : on les jugea selon le droit des gens ; on repoussa la force par la force ; on repoussa un étranger, un ennemi. Voilà ce qui légitima ces expéditions, et non point de vaines formalités, qui n’ont pour principe que le consentement du citoyen, par le contrat. Tout ce que j’ai dit tend à vous prouver que Louis XVI doit être jugé comme un ennemi étranger. J’ajoute qu’il n’est pas nécessaire que son jugement à mort soit soumis à la sanction du peuple ; car le peuple peut bien imposer des lois par sa volonté, parce que ces lois importent à son bonheur ; mais le peuple même ne pouvant effacer le crime de la tyrannie, le droit des hommes contre la tyrannie est personnel ; et il n’est pas d’acte de la souveraineté qui puisse obliger véritablement un seul citoyen à lui pardonner (…).

Louis a combattu le peuple : il est vaincu. C’est un barbare, c’est un étranger prisonnier de guerre. Vous avez vu ses desseins perfides ; vous avez vu son armée ; le traître n’était pas le roi des Français, c’était le roi de quelques conjurés. Il faisait des levées secrètes de troupes, avait des magistrats particuliers ; il regardait les citoyens comme ses esclaves ; il avait proscrit secrètement tous les gens de bien et de courage. Il est le meurtrier de la Bastille, de Nancy, du Champ-de-Mars, de Tournai, des Tuileries. Il doit être jugé promptement. Peuple, si le roi est jamais absous, souviens-toi que nous ne serons plus dignes de ta confiance, et tu pourras nous accuser de perfidie.

Face aux 749 députés de la Convention nationale, le plus jeune élu de l’assemblée évoque la nécessité d’ouvrir le procès de Louis XVI, devant aboutir à son exécution pour en finir complètement avec la royauté.

Depuis le renversement de la monarchie le 10 août 1792 et la proclamation de la République le 21 septembre qui suivit, Louis XVI n’est plus roi de France. Dans ce discours emprunt de véhémence, le député de l’Aisne Louis Antoine Saint-Just profite de son manque de popularité pour se positionner comme le porte-parole du peuple trahis. En effet, ce Montagnard, proche de Robespierre, insiste sur les récentes erreurs de Louis XVI : il ne doit pas être jugé comme un citoyen mais comme l’« ennemi étranger » qui a créé une troupe de gardes suisses sans le consentement de l’Assemblée nationale.

Face à une confiance délitée du peuple envers le roi, sa simple incarcération semble inimaginable pour Saint-Just. Cette décision serait une menace pour la République et pour la liberté, estime l’élu qui insiste : le roi doit « régner ou mourir ».

Le discours du jeune député, pour qui la décision de la Convention reflétera le niveau de liberté qu’elle souhaite pour la République, aura un impact considérable pour la suite. Le procès de Louis XVI débute en décembre 1792. Sa tentative de fuite à Varennes, le 21 juin 1791, ainsi que l’utilisation des fonds publics pour financer la contre-révolution et la création d’une troupe de gardes étrangers, lui sont reprochés. Deux mois plus tard, le 21 janvier 1793, Louis XVI est guillotiné.

18:59 Publié dans Biographie, Révolution | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saint just, discours | |  del.icio.us |  Imprimer | | Digg! Digg |  Facebook |

25/04/2017

Élection présidentielle de 1969, Jacques Duclos soutenu par le PCF obtient 21,27 % des suffrages

 

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Le premier Juin 1969, premier tour des élections présidentielles, le candidat présenté par le PCF obtient 21,27 % des suffrages exprimés, jamais depuis un candidat présenté ou soutenu par le PCF n'a obtenu un tel score. Pourtant il est éliminé pour participer au second tout précédé par Georges Pompidou qui obtint 44,47 % et fut élu 15 jours plus tard président de la République, et Alain Poher 23,31 %. Le candidat présenté par le Parti Socialiste (SFIO) s'écroule en obtenant 5,01 % des voix, suivi par Michel Rocard qui obtint 3,61 %, et Alain Krivine pour la Ligue communiste 1,06 %.

Cela n'empêcha pas 12 ans après en 1981 la victoire du Parti socialiste réunifié avec l'élection de François Mitterand à la présidence de la République.

L'élection présidentielle qui s'est tenue lors de la Cinquième République française et la deuxième au suffrage universel direct.

Le premier tour s'est déroulé le 1er juin et le second le 15 du même mois. Elle vit la victoire de Georges Pompidou dans des circonstances assez particulières, aucun candidat de gauche n'accédant au second tour

Le 28 avril 1969, un communiqué laconique tombe de Colombey : « Je cesse d'exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd'hui à midi. » Charles de Gaulle, premier président de la République de la Ve République, désavoué la veille par 52,41 % des électeurs français à l’occasion du référendum portant sur le transfert de certains pouvoirs aux régions et la transformation du Sénat, quitte ses fonctions comme il l'avait promis en cas de victoire du « non ». Avec le départ du général, une page se tourne : la Cinquième République, désormais, n'est plus dirigée par son inspirateur et c'est à l'électorat de choisir son successeur.

Conformément à la Constitution française, c’est Alain Poher, alors président du Sénat, qui succède à Charles de Gaulle en tant que président de la République par intérim. Une élection présidentielle anticipée doit avoir lieu le 1er juin 1969. À la suite du raz de marée gaulliste de l'élection anticipée qui avait suivi Mai 68, le courant politique majoritaire de la France est la droite : l’Union pour la défense de la République (UDR), formation gaulliste, soutenue par les Républicains indépendants, libéraux menés par le populaire Valéry Giscard d'Estaing, détient la majorité absolue au Parlement (60 % des sièges de l’Assemblée nationale après sa dissolution par de Gaulle en réponse à la crise de mai 68 durant laquelle les partis de gauche, tenus pour partiellement responsables des événements, avaient essuyé leur plus sévère défaite depuis le scrutin de 1958).

La majorité en place ne tarde guère à trouver son candidat : Georges Pompidou, ancien premier ministre de de Gaulle a su, depuis son éviction au profit de Couve de Murville, se faire soutenir par l’ensemble de la majorité parlementaire (avec, notamment, le soutien indéfectible de Giscard d’Estaing).

En l’absence de la droite nationaliste1, Pompidou est alors concurrencé dans les sondages par Poher, qui, soutenu par la formation de centre droit Progrès et démocratie moderne, ne semble pas décidé à lui abandonner l’Élysée. La gauche, qui avait pourtant réussi à se rassembler derrière la candidature de François Mitterrand en 1965, est quant à elle victime des divisions en son sein, les socialistes de la SFIO refusant de collaborer avec le Parti communiste français.

Alain Poher ne parvient pas à imposer une crédibilité que l'ancien premier ministre Pompidou possède. Ce dernier sait se montrer habilement à la fois différent et fidèle au Général de Gaulle. Il s'affiche entre Giscard d'Estaing, libéral, moderne et les gaullistes historiques, promettant une certaine libéralisation économique, dans le maintien de l'ordre national. La campagne de Gaston Deferre, qui s'affiche dans un duo avec Pierre Mendès France qui serait son premier ministre, tourne vite à l'échec : technique, rappelant la Quatrième République, Pierre Mendès France pourtant populaire un an auparavant, contraste avec Gaston Deferre dont la candidature manque de crédibilité et de charisme. Cet échec contraste avec la faconde et l'accent du candidat communiste, Jacques Duclos, et avec l'agitation brillante de l'innovant PSU, Michel Rocard. Les autres candidats sont le trotskiste Alain Krivine, étudiant d'extrême gauche sous les drapeaux et l'entrepreneur indépendant Louis Ducatel.

La campagne de Gaston Deferre se termine en désastre électoral pour la SFIO, largement distancée par le PCF et presque rattrapée par le PSU. Seul Poher peut désormais vaincre Pompidou. Si Deferre vote pour lui, au soir du premier tour, Duclos indique à ses électeurs que les deux candidats en lice, dont aucun n'est de gauche, sont « bonnet blanc et blanc bonnet » et doivent donc être renvoyés dos à dos par un vote blanc ou une abstention. Dès lors, Poher ne peut plus gagner.

JACQUES DUCLOS (1895-1975)

Duclos.jpgFils d'Antoine Duclos (artisan-charpentier) et d'une mère couturière, Jacques Duclos est apprenti-pâtissier dès l'âge de douze ans. Il reste avide de lecture pendant toute son adolescence.

En 1915, pendant la grande guerre, il sert dans l'armée française et participe à la bataille de Verdun. Blessé, vite soigné, il est redirigé vers le Chemin des Dames où il est fait prisonnier. Son frère aîné Jean laisse sur les champs de bataille son nez et un œil.

Il adhère au Parti communiste dès sa fondation en 1920. Un an plus tard, il devient le secrétaire de la section du 10e arrondissement de Paris tout en prenant des responsabilités à l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC). Il exerce son métier de chef-pâtissier jusqu'en 1924

Membre du comité exécutif de l'Internationale communiste. Député de Paris dès 1926, il est vice-président de la Chambre du Front populaire (1936). Sous l'Occupation, il est l'un des organisateurs de l'action clandestine du Parti communiste, et sa tête est mise à prix par les Allemands. De 1946 à 1958, il est réélu à toutes les consultations et préside à l'Assemblée le groupe parlementaire communiste. Le 28 mai 1952, victime d'une manœuvre policière (on l'accuse d'avoir transporté des pigeons voyageurs), il est arrêté au moment des manifestations organisées par la C.G.T. et le P.C.F. contre la venue à Paris du général Ridgway, emprisonné, puis libéré à la suite d'un important mouvement populaire de protestation. Il perd son siège de député en novembre 1958, mais il entre au Sénat en avril 1959 où il préside, jusqu'à sa mort, le groupe communiste.

Candidat du Parti communiste à la présidence de la République en 1969, il recueille 4,8 millions de voix. Tribun redoutable, auteur d'une vingtaine d'ouvrages, parmi lesquels plusieurs tomes de Mémoires, son histoire se confond avec celle de son parti dont il est devenu un leader historique. S'y étant engagé sans défaillance, il a pu déclarer, en juin 1969 : « J'ai autant de raisons d'être communiste qu'à vingt-quatre ans, et c'est ce qui éclaire ma vie. » En 1968, Duclos ne devait finalement pas s'opposer à la condamnation de l'intervention russe en Tchécoslovaquie. Il reçut en octobre 1971, à l'occasion de son soixante-quinzième anniversaire, l'ordre de Lénine « pour les grands services rendus au mouvement communiste et ouvrier international ».

Sources Wikipédia et Universalis

 



 

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